Après une série de journées d'information sur les formations proposées par le secteur tenues dans différents établissements de la wilaya, la direction de la formation professionnelle de Boumerdès a organisé, la semaine dernière, un salon à la maison de la culture Rachid Mimouni, sanctionné par un point de presse du DFP M. Arab. Le salon, tout comme la rencontre avec les médias se veulent un moyen d' « informer le large public sur les activités du secteur et d'orienter les jeunes dans leur recherche de formation », a dit le directeur. Dans son intervention, M. Arab s'est félicité de la réussite du salon et a déclaré que son secteur « fait tout pour s'adapter aux nouveaux besoins constatés sur le terrain. » Aussi, a-t-il souligné, que l'on encourage désormais les métiers manuels et traditionnels, tout comme ceux du bâtiment où l'on ressent un déficit inhibant en termes de main-d'œuvre qualifiée. La formation en milieu rural est l'une des autres priorités du secteur avec celles destinées à la femme au foyer. Le responsable de la formation professionnelle à Boumerdès expliquera à ce sujet que « plus de 800 femmes ont déjà été formées, notamment dans les zones reculées, telles Larbatache, Chabet, Taouarga, Khemis El Khechna, Dellys et autres. » M. Arab a également parlé des efforts consentis par ses services pour assurer une formation adéquate aux handicapés dans le centre régional de Corso, où 260 stagiaires sont inscrits dans 10 spécialités différentes. De 16 en 2003, le secteur passera à 22 structures cette année. Il s'est surtout doté de l'institut du tourisme de Figuier qui devrait « contribuer au développement de l'activité touristique locale, avec son apport en main-d'œuvre qualifiée, mais aussi ses services, puisqu'il est appelé à faire des prestations, en exploitant son hôtel, notamment. » Les efforts de développement du secteur, a dit M. Arab, se sont aussi matérialisés par plus d'une vingtaine de conventions pour des formations continues. Celles-ci ont été passées avec des entreprises de différents secteurs et des directions publiques. Le volet apprentissage, qui est d'un très grand apport pour la formation, souffre de quelques difficultés, liées surtout à la disponibilité de postes pour les postulants. Là est ressentie l'absence des commissions communales de l'apprentissage à qui incombe la tâche de placer les apprentis stagiaires dans des entreprises ou autres établissements. Les jeunes intéressés par une formation peuvent d'ores et déjà se renseigner auprès d'une structure de leur choix quant aux spécialités proposées et les modalités d'inscription.