Après le rejet par la mer il y a quelques semaines du corps sans vie d'un entrepreneur originaire de Mostaganem, c'était au tour d'un autre cadavre d'être humain âgé d'une quarantaine d'années qui vient d'être vomi par la grande bleue. Il était 19 heures en ce début d'une soirée calme lorsque les gendarmes rattachés à la compagnie de Béni-Saf en faction au niveau de la plage Dar El-Beïda, près de celle de Rachgoun dans la commune Oulhaça, ont pu constater le corps sans vie d'un être humain dans un état de décomposition avancé et qui a été rejeté par les vagues jusqu'à la rive. Le cadavre, qui est celui d'un individu de sexe masculin, portait un pantalon genre classique de couleur grise, un haut de survêtement bleu à trois bandes et des chaussettes de couleur grise alors qu'aucune pièce d'identité n'a été trouvée sur ce corps au torse nu et qui se trouve actuellement à la morgue de l'hôpital de Béni-Saf. Jusqu'à l'heure, aucun indice ne permet de distinguer s'il s'agit d'un harraga dont l'embarcation aurait échoué en pleine mer où d'une victime d'un autre genre d'accident. En tout état de cause, la gendarmerie vient de lancer un appel aux citoyens qui ont eu vent de la disparition d'un membre de leur famille afin de faciliter l'identification de ce cadavre. M. Laradj