La wilaya d'Adrar dispose de trois aéroports, celui de Cheikh-Mohamed-Belkbir, au chef-lieu de wilaya, classé international, et deux autres aéroports nationaux, le Gourara à Timimoun et celui de Bordj Badji Mokhtar. Le directeur général de l'Entreprise de gestion et des services aéroportuaire d'Oran, EGSAO, Hadj Larbi Nasreddine, a effectué dernièrement une visite d'inspection dans la wilaya d'Adrar pour s'enquérir de l'état des infrastructures aéroportuaires dans la région du Touat. Une visite de quatre jours, durant lesquels le responsable des aéroports de l'Ouest et du Sud-Ouest a jeté les jalons d'un programme d'action qui permettra l'envol du secteur du transport aérien. À la question de savoir dans quel cadre entre cette visite, M. Hadj Larbi a déclaré : “Nous sommes venus dans le cadre d'une visite d'inspection dans une délégation du ministère des Transports et des cadres de l'entreprise, pour voir le quotidien de ces aéroports et s'enquérir des projets qui sont en cours, qui vont toucher les trois plate-formes. Adrar est concernée par un important programme d'extension de l'aérogare et d'une opération de réaménagement interne et externe. Ce qui va augmenter ses capacités d'offrir le meilleur accueil aux passagers qui transitent par cette plate-forme.”Rappelons que la wilaya d'Adrar dispose de trois aéroports, celui de Cheikh Mohamed-Belkbir, au chef-lieu de wilaya, classé international, et deux autres aéroports nationaux, le Gourara à Timimoun et celui de Bordj Badji Mokhtar. Adrar vit une dynamique économique importante et fait appel à plusieurs secteurs pour l'accompagner. À cet effet, le responsable des aéroports de l'Ouest et du Sud-Ouest constate qu'“Adrar va devenir un pôle très attractif par la diversité des richesses et des ressources que renferme son sol. Car en plus de ses potentialités agricoles et touristiques, l'industrie pétrochimique commence à se distinguer graduellement et prendre une place prépondérante dans le développement économique national. Pour cela, il ne doit pas nous échapper que le développement d'un aéroport part obligatoirement par celui de la région”. Concernant les perspectives de l'EGSA et de la capacité d'adaptation du secteur de l'aviation, en général, et des aéroports, en particulier, pour répondre aux besoins da la dynamique économique du Touat, le directeur général de l'EGSA Oran affirme qu' “une entreprise nationale ou étrangère doit avoir les moyens nécessaires en terme de transport. Nous souhaitons vivement que l'on se penche sur le problème du fret, qui sera un attrait supplémentaire. Alors que pour les compagnies pétrolières, les entreprises qui vont s'implanter auront besoin d'une base pour leurs équipements de prospection et d'exploitation pétrochimique. Seul l'avion peut répondre et satisfaire leurs besoins dans les délais raisonnables (à titre d'exemple le DHL)”. Cette visite d'inspection a demandé la réactivation de toutes les bandes d'envols qui serviront à l'aviation légère. sPas seulement pour les compagnies, mais aussi pour d'autres secteurs comme l'agriculture, l'aéropostal et l'évacuation sanitaire dans des zones déshéritées au niveau de la région. L. Ammour