BOUMERDÈS Sit-in des employés de la DJS Après avoir suspendu un mouvement illimité auquel avaient appelé les cadres syndicaux prévu à partir 7 février 2008 suite à l'intervention des autorités publiques de la wilaya de Boumerdès, 200 personnes entre cadres et employés de la direction de la jeunesse et des sports (DJS) de Boumerdès, ont observé, hier, un sit-in de protestation devant le siège de la direction contre les “agissements contraires aux règles de l'éthique” dont serait responsable leur direction et demandent à cette dernière des “excuses publiques” pour notamment les “dépassements verbaux et autre langage déplacé”, de la responsable envers les travailleurs et les syndicalistes, s'écrient les travailleurs rencontrés hier sur le lieu du sit-in. Ils ont été unanimes à “dénoncer” les affectations arbitraires dont ils ont été victimes, notamment les membres du conseil syndical et exigent qu'elles soient purement et simplement “annulées”. Les protestataires, qui demandent l'intervention du président de la République, revendiquent leur droit aux primes de rendement eu égard aux efforts qu'ils n'ont cessé de fournir et revendiquent en outre le droit à la promotion des travailleurs titulaires de diplômés conformément aux dispositions de la loi en la matière. Les travailleurs qui ont scandé des slogans hostiles à la tutelle, tel “Non à la hogra”, “Non à la marginalisation”, etc., de la jeunesse et des sports réclament par ailleurs “plus de considération pour les employés d'un secteur aussi sensible que le nôtre”, déplorant le fait qu'ils soient tout le temps dévalorisés par la tutelle dont ils dénoncent la non-disponibilité à toutes les actions de conciliation entamées depuis plusieurs mois. De son côté, la directrice de la jeunesse et des sports de Boumerdès, Khelil Messaouda, que nous avons rencontrée dans son bureau, a réfuté les accusations portées contre sa personne par ses cadres et affirme “n'avoir jamais fauté et si c'était le cas, je n'aurais jamais tenu 7 années à ce poste”. Elle a tenu à affirmer qu'elle n'a de compte à rendre qu'au ministre et au wali. C. Fairouz VILLAGE DE KIRIAC (BEJAIA) Des foyers sans électricité Une partie des foyers du village de Kiria, commune d'Adekar, ainsi que son éclairage public, est sans électricité depuis mercredi dernier. Cette panne électrique provoquée bien évidemment par la forte intensité du courant qui a fondu le fusible du transformateur qui sert ledit village. L'information peut paraître jusque-là anodine si ce n'est la nonchalance des services d'intervention de l'agence Sonelgaz qui se sont présentés au village mais qui sont rentrés bredouilles. Sans commentaire ! L. OUBIRA