À la suite de son semi-échec essuyé jeudi dernier devant la modeste formation de l'ASO Chlef, le Widad de Tlemcen vient de franchir un nouveau pas vers l'implosion. À la fin de la rencontre, les supporters ont carrément conspué et hué le staff technique et les joueurs. “Ils ont chassé l'entraîneur Boualem Charef, puis le président Dib, maintenant ils peuvent constater les dégâts qu'ils ont occasionnés au club.” Ce sont là les propos crus recueillis auprès des fans du club qui pointent carrément un doigt accusateur vers un cercle restreint de détracteurs qui reste responsable à leurs yeux de cette ambiance délétère et ce climat de déliquescence dans lesquels est tombé le club depuis le début de la crise. Même la venue de l'ancien président Rachid Bouraoui qui veut donner au club un sang neuf n'a pas réussi à enclencher le déclic tant attendu. Et c'est une véritable panique qui s'est emparée des supporters du club qui n'arrive pas à prendre le dessus sur des formations “petit format”. “Avant le Widad était un véritable train TGV. Aujourd'hui, par la faute de certains détracteurs, il s'est transformé en train de banlieue.” C'est là un exemple lâché avec fracas par un supporter qui a versé tout son fiel sur les joueurs particulièrement, accusés d'être responsables de cette déconfiture. Dans les coulisses, on parle avec insistance de la venue d'un entraîneur sauveur qui évitera au Widad des lendemains désastreux. Les noms de Hadj Mansour, Bira, sont en tous les cas sur toutes les lèvres. Car compte tenu de la mièvrerie avec laquelle le Widad a appréhendé ses débats avec l'ASO, on peut dire sans risque de se tromper que le Widad est bel et bien dans l'œil de cyclone et on voit mal comme une pareille équipe pourra prendre part à une compétition africaine. K. B.