Après leurs collègues de l'université Mentouri, les universitaires de l'Emir-Abdelkader viennent d'entamer une grève de trois jours. Les travailleurs de l'université Emir-Abdelkader de Constantine observent depuis hier et ce, pour trois jours, un arrêt de travail qui est, du moins dans sa première journée, massivement suivi par les quelques 270 employés. Ainsi, la section UGTA de l'université a décidé de ce mouvement de protestation, lors de l'assemblée générale des travailleurs tenue le 13 octobre dernier. Les travailleurs de cette université, qui viennent de monter au créneau après la réussite du débrayage observé la semaine dernière par leurs collègues de l'université Mentouri, portent une seule revendication, à savoir l'augmentation des salaires. En visitant le site, hier, on a pu constater que pas moins de 90% des travailleurs ont adhéré au mot d'ordre de leur syndicat. Pour des syndicalistes, “s'il existe encore une quelconque activité, c'est parce qu'on a tenu à assurer le service minimum, notamment pour le personnel affecté au rectorat”. Les grévistes ont reçu, le premier jour de leur débrayage, le soutien de l'organisation estudiantine UNEA qui, à travers un communiqué, a pris position en faveur des travailleurs tout en jetant la balle dans le camp du ministère de l'Enseignement supérieur. M. K. Précisions de l'UNOP • Dans l'article paru sur le journal Liberté, en date du 26 septembre 2002, portant le titre pratiques commerciales sur le marché l'ANARCHIE, votre journaliste a rapporté des informations sur des pratiques commerciales dans le secteur pharmaceutique dénuées de tout fondement. Sans apporter des preuves démontrant les allégations de surfacturation, votre journaliste jette le discrédit sur de jeunes entreprises algériennes privées ayant investi en Algérie et créé des milliers d'emplois. Est-il utile de rappeler que l'activité dans le secteur du médicament est parmi les plus réglementées dans notre pays, le prix à l'importation étant négocié souvent par les laboratoires fournisseurs directement avec la direction de la pharmacie du ministère de la Santé. Est-il utile de rappeler encore que les prix à l'importation sont pour la majeure partie bloqués depuis l'ère des ex-pharms (1992) ? Est-il utile de rappeler que les prix à l'importation sont homologués par les chancelleries algériennes à l'étranger lors de l'enregistrement sur le marché algérien ? Nous invitons votre journaliste à se rapprocher de la direction de la pharmacie et du médicament pour confirmer la véracité de ce qui précède.