recensement de la population à jijel les préparatifs à pied d'œuvre Une session de formation en direction de 40 encadreurs de la prochaine opération de recensement général de la population au niveau de la wilaya de Jijel est prévue à la mi-mars prochain, apprend-on auprès d'une source proche de la wilaya. Cette session, a souligné notre interlocuteur, vise la formation des formateurs d'agents devant superviser cette opération. Pas moins de 900 agents d'encadrement issus de la wilaya devraient être mobilisés pour mener à bien cette opération dont le lancement est fixé pour le 16 avril prochain. Un parc roulant de 150 véhicules devrait être mobilisé pour la couverture des régions des 28 communes que compte la wilaya. M. Bouchama el-tarf pénurie d'eau potable à zitouna Privée depuis plus de vingt jours d'alimentation en eau potable, la population de cette municipalité, située à quinze kilomètres du chef-lieu de la wilaya d'El-Tarf, vit le calvaire. En effet, sa nappe phréatique est pauvre en eau. Les sondages effectués n'ont pas donné les résultats escomptés, leur débit étant inexploitable. Pour la population de la plaine ouest du chef-lieu de wilaya, à savoir Dréan, Besbes et Ben M'hidi, c'est une longue histoire. Ils reçoivent toujours une eau saumâtre, presque impropre à la consommation, alors que les canalisations du barrage de Bounamoussa, dans la commune de Chifia, passe à proximité pour alimenter la SNS El-Hadjar (Annaba) en eau industrielle. La wilaya d'El-Tarf a connu plusieurs émeutes dues au manque d'eau, pourtant elle compte les plus grands barrages, à l'image de Mexa, récemment réalisé avec 45 millions de mètres cubes, dans la commune de Bougous, et celui de Bounamoussa, dans la commune de Chifia, de 95 millions de mètres cubes qui alimente la daïra de Bouhadjar. Mais selon les citoyens de commune, l'eau arrive dans le robinet des ménagères au compte-gouttes. En tout cas, les habitants de cette daïra crient au scandale car une grande quantité d'eau se perd dans la nature avant d'arriver dans les robinets. Un technicien nous signale que la majorité écrasante des tuyaux de canalisation sont vétustes et nécessitent leur renouvellement. Enfin, disons que le projet concernant l'alimentation de la population de Zitouna en eau potable traîne en longueur. Il aura coûté aux contribuables la bagatelle de dix-sept milliards de centimes. Sa mise en service n'est, en tout cas, pas pour demain bien que les travaux aient commencé depuis plus de deux ans. Tahar B.