Les projets examinés au Conseil national des investissements sont, selon le Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, “proches de la même valeur”. Le volume des investissements égyptiens en Algérie s'élève à 4 milliards de dollars. Les projets examinés au Conseil national des investissements sont, selon le Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, “proches de la même valeur” et concernent divers domaines notamment la sidérurgie. Le Premier ministre, qui a coprésidé la réunion de la 6e session de la haute commission mixte algéro-égyptienne, hier, à Alger avec son homologue égyptien, M. Ahmed Nadhif, a indiqué que les deux pays œuvrent actuellement en faveur d'une diversification des domaines de coopération a-delà de la téléphonie (fixe et mobile), du ciment, de la sidérurgie et de la pétrochimie. Il rappelle que des compagnies algériennes dont Sonatrach mènent des projets de prospection et d'exploration des hydrocarbures en Egypte. Les travaux de cette réunion seront sanctionnés, faut-il le souligner, par la signature de nombreux contrats de coopération bilatérale notamment dans les domaines des communications, de la construction, de la santé, de l'habitat, de l'enseignement et des transports. Parallèlement à cette réunion, une rencontre entre les hommes d'affaires algériens et leurs homologues égyptiens, membres du Conseil égyptien pour la construction et l'exportation (CECE), a eu lieu au Sheraton. Le CECE regroupe 28 000 entreprises dont 1 000 sont classées au premier et second rangs. Entre 2005 et 2006, le chiffre d'affaires dans le domaine de la construction et de l'urbanisme en Egypte a atteint 50 milliards de livres égyptiennes. Il a dépassé les 61 milliards de livres égyptiennes entre 2006 et 2007. Le conseil a pour objectif d'accroître les capacités de ses membres aux plans national et international. Il a également pour but de faciliter les conditions d'implantation et d'investissements de ses membres dans les pays étrangers. En créant des postes d'emploi, le CECE contribue d'une manière directe dans la réduction du taux de chômage en Egypte. Le conseil accompagne aussi les entreprises membres dans leurs projets d'investissement et les conseille dans les projets de partenariat avec des opérateurs étrangers. Le secteur de la construction égyptien se distingue, faut-il le rappeler, par une grande expérience dans plusieurs domaines tels que les projets liés à l'industrie, la pétrochimie, l'équipement… Il emploie quelque 4 millions d'ouvriers. La relance économique que connaissent l'Algérie et l'Egypte est, affirme M. Ahmed Nadhif, à même d'offrir des opportunités nouvelles et divers domaines de coopération entre les deux pays. Il a émis le vœu de voir ces opportunités se concrétiser à travers des investissements visant à hisser le volume des échanges commerciaux dans les deux sens précisant que les accords qui seront signés à l'occasion de sa visite à Alger contribueront à intensifier la coopération économique entre les deux pays frères. Par ailleurs, le Chef du gouvernement a, enfin, exprimé son souhait de voir porter à l'issue des travaux de la commission mixte, le nombre de conventions signées entre les deux pays, de 15 actuellement à 20. Pour rappel, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Boudjemaâ Haïchour, a souligné, mercredi dernier, que les investissements égyptiens en Algérie ont atteint un volume “satisfaisant”. En marge de la deuxième conférence euroméditerranéenne des technologies de l'information et de la communication (TIC) qui se tient au Caire, M. Haïchour a souligné que la partie égyptienne s'est dite intéressée par l'investissement dans le cyberparc de Sidi-Abdallah (Alger). Le ministre, qui a tenu une rencontre bilatérale avec son homologue égyptien en marge des travaux de la conférence, a précisé que les relations algéro-égyptiennes en matière de télécommunications "sont bonnes et constantes" et ont été examinées lors de la visite effectuée, récemment, en Algérie par le ministre égyptien de la Communication. B. K.