Suite aux derniers incidents graves survenus, jeudi passé, lors du match NARBR-USMH, où il y a eu des actes de violence dans le stade et la ville de Réghaïa entre supporters des deux clubs, la ligue vient de sanctionner le NARBR, qui va terminer la saison sans son public, soit six matches à huis clos, alors que les Harrachis ont écopé de la moitié, soit trois matches à huis clos. Réagissant aux sanctions infligées par la ligue à l'encontre de son club, le NARBR, qu'il préside, Rabah Mesrour se dit étonné et surpris. Selon lui, elles étaient inattendues et trop sévères. “Six matches de suspension, c'est une sanction trop sévère. Nous ne nous tairons pas et nous avons le droit d'introduire un recours. Ce n'est pas nous les fauteurs et nous ne sommes pas les semeurs de violence dans les stades. Notre club n'a jamais eu d'avertissement de la ligue et ce, depuis 15 ans, alors que les Harrachis sont connus par ces évènements. À chaque fois, ils jouent à huis clos. Pour moi, la ligue a été très sévère envers nous”, a-t-il martelé. Il est à noter que Réghaïa, qui se trouve dans la peau de relégable, jouera les six matches à domicile qui lui reste du championnat à huis clos, un handicap qui sera lourd de conséquences, à moins que le recours introduit par les Réghaouis sera pris en considération et donnera des résultats, soit en leur faveur, soit la sanction sera revue à la baisse. Nacer Zerrouki