L'entreprise Sonatrach consacre quelque 40 millions de dollars par an au volet de la formation, soit 6% de son chiffre d'affaires, a affirmé à Alger son P-DG, M. Mohamed Meziane. “Nous voulons assurer à nos cadres les meilleurs enseignements acquis dans le monde qui sont à la base des meilleures pratiques dans le domaine de la gestion énergétique”, a indiqué M. Meziane, en marge d'une cérémonie de clôture d'un programme de formation initié en collaboration avec l'institut HEC de Montréal au profit d'une quarantaine de cadres supérieurs. À la question de connaître quels sont les risques de déperdition de ces cadres formés au profit de sociétés étrangères exerçant dans le domaine, le P-DG de Sonatrach a considéré que “le phénomène de la fuite des cadres est vécu dans tous les secteurs, peut-être à un degré moindre à Sonatrach en raison des salaires”. De son côté, le P-DG de l'entreprise Naftogaz, M. Mohamed Raïs, a estimé que pour le groupe Sonatrach qui se situe au 11e rang des firmes internationales, “il est important de donner une impulsion nouvelle aux ressources humaines de l'entreprise pour faire face aux mutations que connaît le secteur de l'énergie dans le monde”. Le but de cette formation, a-t-il dit, est de faire connaître les enjeux du marché et les mécanismes de gestion des entreprises du secteur de l'énergie, tant dans leurs aspects quotidiens que dans les défis à plus long terme de planification stratégique des opérations et des investissements.