Les accidents du travail enregistrés l'année dernière au niveau du complexe sidérurgique d'El-Hadjar a connu un nette régression par rapport à l'année d'avant. En 2007, il a été enregistré 253 accidents, contre 518 en 2006, soit une baisse de 54%, avec deux décès pour ces deux années respectives. Par ailleurs, 1 524 journées de travail perdues ont été comptabilisées en 2007 contre 2271 en 2006. La tendance d'amélioration des conditions de travail et de sécurité a été constatée pour les deux premiers mois de l'année 2008 où il a été fait état d'une baisse de 34% par rapport à la même période de l'année 2007. Ces chiffres ont été rendus publics jeudi dernier par le géant mondial du fer et de l'acier Arcelor Mittal, à l'occasion d'une fête célébrée au niveau de son usine de Annaba. Il faut savoir que l'ancien complexe sidérurgique d'El-Hadjar emploie aujourd'hui quelque 7 000 travailleurs pour une capacité de production théorique de 2 millions de tonnes d'acier liquide par an. Les responsables de l'usine Arcelor Mittal de Annaba ont mis au point un programme pour hisser la fonction sécurité au travail au diapason des objectifs qu'ils ont tracés et qui s'inscrivent dans le rapprochement des capacités nominales de production d'acier liquide dont dispose le complexe sidérurgique d'El-Hadjar, un des fleurons de l'industrie lourde en Algérie et en Afrique. Ce programme prévoit la mise en place d'un nouveau système de sécurité dénommé BBS (solution basée sur le comportement) qui va cibler la formation de 10 000 agents dont ceux des entreprises sous-traitantes et des mines, en plus de la sécurisation des installations stratégiques de l'usine et de l'élaboration des audits techniques de sécurité dans toutes les unités du groupe Arcelor Mittal. B. Badis