Le retentissant échec des Rouge et Blanc d'El-Hamri dans la conquête de la seconde place qualificative à la Champion's League a, comme en pareille circonstance, fait le bonheur de l'opposition, symbolisée par l'ex-président Kacem Elimam, laquelle s'attelle à recueillir le plus tôt possible les signatures des deux tiers de l'AG pour provoquer une réunion extraordinaire dont il est aisé de deviner la finalité. La liste contenant les fameux deux tiers des membres de l'assemblée générale est, semble-t-il, fin prête. L'on a, toutefois, préféré du côté de l'opposition temporiser, du moins jusqu'à la fin des demi-finales de la Coupe d'Algérie où le MCO est toujours en course, avant de lancer la grande offensive, destinée bien évidemment à destituer l'actuel président Youcef Djebbari. Mais, contrairement aux dernières fois, Kacem Elimam a réussi à rallier à sa cause la quasi totalité des “foyers” et “fiefs” des proches influents du club, entre lesquels existaient des frictions. Bien épaulé par les anciens joueurs et emblématiques sages d'El-Hamri, plus connus sous le sobriquet de “s'hab el h'sira”, Kacem Elimam a même dans ses rangs, cette fois-ci, un ex-membre du comité directeur de Djebbari qui, aussi paradoxal que cela puisse paraître, a changé de camp, au grand désappointement de plusieurs observateurs qui ne comprennent aucunement comment une telle personne, qui était directement impliquée dans le départ de Hadj Mecheri (qui avait pourtant mené l'équipe à la deuxième place avec trois points de retard seulement sur l'USMA) et son remplacement par Henkouche, s'opposerait à Djebbari, alors qu'il (cet ex-dirigeant) était, il y a de cela encore quelques jours, un de ses plus farouches défenseurs. Tout le monde aura compris là, qu'à ce stade de la concurrence, seuls les intérêts personnels “comptent”. A. K.