Trois peines allant de 5 à 20 de réclusion ont été prononcées, hier, par le tribunal criminel d'Oran à l'encontre de trois personnes reconnues coupables d'association de malfaiteurs, d'escroquerie et de faux en documents administratifs. La peine la plus lourde, 20 ans de réclusion, a été prononcée par contumace à l'encontre du nommé Salhi Kamel. Ses deux complices ayant comparu au procès, D. Habib et M. Mokhtar, ont écopé, de 5 ans de réclusion chacun. Ces deux derniers avaient été arrêtés le 14 mars 2007 à la suite de plaintes pour escroquerie émanant de plusieurs personnes auxquelles ils promettaient des logements, des lots de terrain et des visas et autres services, contre d'importantes sommes d'argent. Le stratagème du trio malfaiteur consistait à faire valoir de prétendues relations haut placées dans des institutions de l'Etat, allant même jusqu'à se présenter auprès des victimes comme des “officiers des services secrets”, selon l'accusation. Le représentant du ministère public avait requis 15 ans de réclusion pour les deux accusés présents et la peine maximale prévue par la loi pour le troisième en fuite. Les avocats de la défense avaient, pour leur part, plaidé l'innocence, en arguant “l'absence de preuves”.