Les délits de presse étaient, jeudi, au menu de la cinquième et dernière journée du mini-cycle d'imprégnation à la terminologie juridique, initié par le ministère de la Justice à l'intention des journalistes et correspondants de presse. Dans ce cadre, le magistrat conférencier s'est attelé à expliciter tous les délits que risque le journaliste dans l'exercice de sa mission d'information, selon le code spécifique de l'information et le code pénal. Un intérêt particulier a été accordé au principal délit, généralement encouru, de diffamation. Nombre d'autres aspects, à l'instar des compétences juridictionnelles, de la responsabilité du journaliste local dans le délit et des procédures de l'instruction des affaires inhérentes ont également été abordés, avant que le procureur général près la cour n'entreprenne un tour de table, en guise d'évaluation du cycle de formation entamé il y a un mois. À l'instar de leurs confrères des autres wilayas, nombre de correspondants de la presse écrite, exerçant à Mostaganem, ont suivi, avec un intérêt certain, la formation initiée à leur profit par le ministre de la Justice, garde des Sceaux. D'une durée d'un mois, la session de formation a consisté en une série de conférences, dispensées chaque jeudi par des magistrats de la cour. Différents thèmes ont ainsi été décortiqués et discutés afin de permettre aux correspondants de maîtriser la terminologie, cerner les péripéties procédurales des affaires traitées par les juridictions et de mieux appréhender le fonctionnement de l'appareil judiciaire. M. O. T.