Tizi Ouzou l Le cycle de conférences lancé par la Cour de justice de Tizi Ouzou au profit des journalistes a pris fin jeudi par 3 communications sur «Les droits et devoirs des magistrats», «Le Conseil supérieur de la magistrature», institution présidée par le président de la République et chargée de la promotion et du mouvement des magistrats, ainsi que des cas disciplinaires, et «Les délits de presse», une communication qui a été donnée par M. Mouzari, ancien juge d'instruction, présidant la première Chambre pénale qui a déjà traité plusieurs affaires dans ce cadre. Le magistrat a d'abord défini, selon le code pénal et le code de l'information, le journaliste professionnel, ses missions (rapporter de manière objective l'information), ses responsabilités et ses droits (accès aux sources d'information…). Il a ensuite abordé le volet relatif aux délits de presse tels que la diffamation, les allégations, l'insulte, l'atteinte à la vie privée des personnes, le commentaire d'une décision de justice, la publication d'informations classées confidentielles. Durant les débats, les journalistes se sont intéressés à la protection des sources d'information, en cas de procès. Selon le conférencier, le juge n'a pas le droit de demander au journaliste de divulguer sa source, ce qui est laissé à l'appréciation de ce dernier. Mais le journaliste est soumis à un code d'éthique qui le lui interdit.