SEMINAIRE REGIONAL SUR LE DIABÈTE À EL-BAYADH 40% des malades sont des chômeurs La ville d'El-Bayadh a abrité, durant deux jours, un séminaire régional, ayant regroupé dix wilayas, sur le diabète. La rencontre a été l'occasion pour le président de la Confédération des associations de diabétiques, M. Nordine Boussenia, de cerner les problèmes de plus de 2 millions de diabétiques que compte le pays, notamment pour les 40% d'entre eux qui se trouvent sans emploi. Bien que l'insuline se trouve en quantité suffisante, M. Boussenia a mis l'accent sur quelques produits vendus dans les marchés informels dont l'insuline et le suger, vendus illégalement et qui risquent de déclencher des maladies accentuant le diabète. Pour ce qui est de la wilaya d'El-Bayadh, le nombre de patients a atteint 9 800 personnes dont une bonne partie concerne des adolescents. Et pour parer au problème des diabétiques sans emploi, M. Boussenia a préconisé l'inscription de ces derniers dans le filet social, une manière de réduire les douleurs et permettre l'accès à l'achat des médicaments pour les plus démunis. A. MOUSSA TIARET L'hôpital Youssef-Damerdji opère sa mue Tel un phénix qui renaît de ses cendres, l'hôpital Youssef-Damerdji de Tiaret connaît, depuis quelques mois, un cadre qui est loin de s'illustrer par une simple opération conjoncturelle du genre “hamla watania”, mais une refonte globale d'un système longtemps victime de lourdeurs et de laxismes. En effet, le constat du terrain nous a amené à dire que le plan d'action entériné au sein de cette structure constitue le levier d'un vaste programme d'utilisation maximale des capacités locales pour permettre à la population de mieux vivre dans un environnement en bonne voie d'assainissement. Il faut dire que la structure hospitalière s'est distinguée par la mise en place de certains ingrédients nouveaux et la rénovation de bien d'autres. Même chose après l'ouverture, depuis deux mois, du pavillon des urgences et de réanimation, comportant deux salles d'opérations, une salle sceptique et une unité de réanimation, tandis que le bloc central sera opérationnel à partir de demain. “Il s'agit des ingrédients qui nous permettront de mener à bien notre activité opératoire aussi bien au profit des malades programmés que ceux venant de l'extérieur”, a affirmé un chirurgien. Toutefois, le directeur de l'établissement mettra en évidence toute la fiabilité du travail de laboratoire que connaîtra cette structure qui sera dotée, dans les prochains jours, d'un automate en biochimie dont la performance permettra de faire passer 180 malades en une heure. Notre interlocuteur a déclaré en outre que l'EPH de Rahouia, qui reste une aile de l'hôpital de Tiaret, sera dotée d'une banque de sang et d'un sol antistatique qui consentira à y lancer l'activité opératoire. R. SALEM