Le navire Alkitis, battant pavillon panaméen à bord duquel se trouvait un équipage de 22 membres de diverses nationalités (des Roumains, des Sénégalais, des Turcs et des Guinéens) était en dérive durant plusieurs heures dans la nuit de lundi à mardi, au large du Cap-de-Fer mais à seulement un mile des rochers. Selon le communiqué de presse de la capitainerie du port de Skikda, la présence du remorqueur Righa II, en opération de déséchouage du remorqueur Skikda à Guerbes, a permis une intervention rapide dès la réception du signal de détresse de l'Alkitis. Cette assistance réussie a sauvé le navire d'un destin similaire à celui du navire le Sophia. Le Righa II a accroché le navire, en difficulté pour un problème de propulsion pour cause d'un réducteur défaillant, avant de le remorquer à la rade du port de Skikda où il a mouillé. Cette intervention réussie a sauvé le littoral skikdi d'une véritable catastrophe à l'approche de la saison estivale. À signaler que ce navire de 131 mètres contenait 130 tonnes de fuel, 7 tonnes de lubrifiant et 45 tonnes de DO. Les remorqueurs du port de Skikda sont mis à rude épreuve ces derniers temps avec la multiplication de navires en difficultés sachant que le fleuron des remorqueurs, le Skikda, est toujours échoué ainsi que le navire le Sophia, bateau battant pavillon maltais qui a échoué à Oued Saboune, à Guerbes, et que les opérations de renflouage ne sont toujours pas lancées, car jugées très risquées pour le navire en dépit de l'arrivée de remorqueurs italiens. A. Boukarine