Un débrayage du côté des transporteurs collectifs a failli être entamé, hier, n'était la vigilance des autorités locales lesquelles, ayant senti le brûlé, ont trouvé à temps une sage alternative. En effet, les initiateurs du mouvement prévu pour ce début de semaine, voire les transporteurs collectifs de voyageurs, avaient fait usage des procédures réglementaires, durant la semaine écoulée, en saisissant l'ensemble des responsables concernés qu'ils ont prévenu de cette action qui trouve comme corollaire l'incompatibilité de l'aire de stationnement actuelle. Pour rappel, cette revendication remonte déjà à des années sans qu'aucun responsable qu'il soit, pour des considérations connues par le plus commun des mortels, n'ait daigné bouger le petit doigt. D'ailleurs, il s'agit d'un stationnement qui n'arrange ni les affaires des contestataires ni celles des usagers tant le cadre environnemental prête perpétuellement à la confusion quand on sait que l'exiguïté et le manque de commodités relèvent du flagrant. Ainsi, devant une telle situation qui, émaillée d'une pléiade de supputations, aurait poussé à un imbroglio, les responsables locaux ont jugé utile de se mettre autour de la table et solutionner le cas dans l'immédiat. Dans ce contexte, une séance de travail ayant regroupé le chef de daïra, le chef de la Sûreté de daïra et les représentants du collectif des transporteurs a eu un dénouement positif. Dès lors, la nouvelle carte est aussitôt mise en application puisque les transporteurs ont rejoint, depuis hier, les nouveaux points de chute, à savoir la rue Benguetib, en face du CSR, pour les fourgons et le boulevard Belbia, à proximité du dock silo de l'OAIC, pour les petits véhicules. Par ailleurs, autant mettre l'accent sur le climat ambiant qui règne au niveau de ces endroits où les voyageurs semblent s'y trouver mieux qu'auparavant. “Nous avions initié notre mouvement pour dénoncer le mal dont nous étions victimes et qui s'articulait autour de cette indifférence de nous voir, nous et nos clients, baigner dans la confusion”, nous dira l'un des transporteurs contactés qui enchaîne : “Cette contradiction date de plusieurs années où certains responsables, au lieu de respecter le devoir d'agir avec la société, n'ont fait que verser exagérément dans le populisme.” Toutefois, maintenant que les pendules sont remises à l'heure en matière de transport de voyageurs, il est souhaitable d'enchaîner avec les autres anomalies – et Dieu Seul sait qu'elles sont nombreuses – qui faussent le cadre de vie du citoyen à Rahouia… R. SALEM