DJELFA Renforcement du transport urbain Le parc de transport urbain de la ville de Djelfa vient de se renforcer d'une dizaine de bus d'une capacité de cent places chacun. Ce second lot de bus qui vient s'ajouter aux quinze unités acquises en 2006 et mises en service au mois de décembre 2007, avec l'ouverture officielle de l'entreprise de transport urbain de la wilaya de Djelfa, arrive à point nommé pour desservir des quartiers de la périphérie du chef-lieu de wilaya qui connaissent une forte concentration de la population, à l'instar de Boutrifis, de la cité du 5-Juillet ou encore des quartiers éloignés tels Ouled-Bouabdallah, Aïn Serrar et Chaoué. Par ailleurs, cinq autres bus sont attendus avant la fin du mois de mai et toucheront des localités qui ont longtemps souffert du manque de moyens de locomotion. Une bonne nouvelle, donc, pour la population de la ville de Djelfa qui compte à elle seule pas moins de 450 000 âmes. S. OUAHMED ghardaïa Raccordement insuffisant en gaz de ville En dépit des programmes de développement des régions du Sud, dont a bénéficié la wilaya de Ghardaïa ces dernières années, la couverture en gaz de ville reste insuffisante aux yeux des citoyens. Outre le lotissement Kerkoura et le vieux quartier El-Ghaba, dans la commune de Ghardaïa, beaucoup d'autres quartiers dans les communes de Ghardaïa, Guerara, El-Goléa, Zelfana et Metlili n'ont pas bénéficié de cette énergie pourtant indispensable pour ces ménages qui continuent à utiliser le gaz butane. Avec un parc de logements qui avoisine les 70 000 habitations, Ghardaïa reste mal couverte en gaz de ville. Seulement quelque 41 000 raccordements sont réalisés. La wilaya accuse un déficit d'environs 30 000 foyers à raccorder. Selon quelques animateurs d'association de quartier, le taux de couverture en gaz de ville à Guerara et El-Goléa ne dépasse pas les 40%. À l'instar des communes de Zelfana, El-Atef et Dhaya Ben Dhahoua qui ont bénéficié ces cinq dernières années de projets de raccordement au réseau de gaz de ville, plusieurs quartiers restent dépourvus de cette énergie vitale. En sus des faibles enveloppes budgétaires allouées à ce registre, les citoyens que nous avons interrogés sur les raisons du non-raccordement de leurs foyers au réseau du gaz de ville étaient unanimes à dire que c'est dû en partie au coût des travaux d'installation nécessaires à l'intérieur des habitations. Coût avoisinant les 3 millions de centimes, jugé très en dessus du faible pouvoir d'achat des pères de famille. La vétusté de beaucoup d'études technico-économiques ayant servi de base pour le raccordement des quartiers au réseau du gaz de ville est en grande partie à l'origine de cet état de fait. D'où l'urgence d'actualiser systémiquement et en permanence, dans le cadre de la politique de gestion intégrée de la ville, de ces études datant, pour quelques-unes, des années 1990. Il est à noter, qu'après une année de travaux, Sonelgaz vient d'affranchir les citoyens de Ksar El-Atiq du pénible “rituel” d'achat et de transport de bouteilles de gaz butane jusqu'au sommet du ksar. Et ce, par le raccordement des rues au réseau de gaz de ville. BOUHAMAM Arezki