Les éléments de la Gendarmerie nationale de Hassi-R'mel ont mis la main sur dix immigrants clandestins de nationalités nigérienne et malienne, sur la RN1 reliant Laghouat à Ghardaïa. Six d'entre eux, de nationalité nigérienne, ont été arrêtés à Bellil. Les quatre autres, de nationalité malienne, ont été arrêtés au lieudit Tilghemt relevant de la commune de Hassi R'mel et distant d'environ 90 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Laghouat. Les mis en cause ont pénétré dans le territoire national à travers les wilayas frontalières du Sud. Ils seraient en possession de visas falsifiés. Leur intention était de rejoindre la frontière algéro-marocaine en passant par les wilayas de l'ouest du pays. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Laghouat, ce dernier a ordonné leur mise en détention préventive en attendant le complément d'enquête les concernant et leur jugement pour les chefs d'inculpation d'émigration clandestine et faux et usage de faux, pour ensuite décider de les reconduire dans leur pays d'origine. Par ailleurs, un groupe, composé de 45 clandestins de nationalité africaine, a été intercepté et arrêté dans la nuit de lundi à mardi lors d'une patrouille nocturne effectuée par les éléments de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Maghnia. Le groupe en question, en provenance du Maroc, avouera s'être introduit frauduleusement en territoire algérien afin de fuir la sévère répression actuellement menée par les autorités marocaines qui ne leur laisse aucun répit. Les clandestins en question ont été surpris par les gendarmes alors qu'ils étaient en train d'ériger plusieurs ghettos dans une zone dissimulée et inaccessible située à l'intérieur de l'oued frontalier de Maghnia plus communément connu sous l'appellation de “Oued Jorgii'”. Parmi les clandestins arrêtés dont la plupart sont de nationalité malienne et nigérienne, figure un ressortissant de nationalité guadeloupéenne. Par ailleurs, signalons que neuf d'entre les clandestins arrêtés ont décliné de fausses identités et de fausses nationalités, ceux-ci ont été cependant rapidement confondus par les gendarmes grâce au nouveau système d'identification (Afis) actuellement mis en service. Ali Moussa/BOUHAMAM Arezki