Intervenant à l'ouverture des travaux du 2e Symposium international sur la maintenance et la maîtrise des risques qui se tient durant deux jours à l'université d'Oran Es-Sénia, M. Fayçal Abbès, secrétaire général du ministère de l'Energie et des Mines, a annoncé le prélude à une gestion optimisée des émissions de gaz à effet de serre, dont l'élimination du torchage est prévue totalement à horizon 2011. Selon le secrétaire général, la sécurisation et la fiabilisation des installations doivent être basées sur une cartographie précise des risques. Il évoquera à ce sujet la sécurisation et la fiabilisation des installations de production de GPL, la rénovation de plus de 8 000 km de pipes-lines, ainsi que la réhabilitation de toutes les raffineries du pays. Le haut fonctionnaire du ministère de tutelle a également mis à contribution la modernisation des systèmes de contrôle par la mise en place d'une instrumentation de haute technologie. Lui succédant, A. Abdelwahab, directeur Audit activité Aval, a abordé la problématique de l'accident mineur aux accidents majeurs. Pour lui, 80% des accidents sont imputés au facteur humain. Il reviendra longuement sur l'accident survenu le 19 janvier 2004 dans l'usine CPIK de la raffinerie de Skikda. Il n'omettra pas aussi de rappeler que la déflagration provenait de l'usine limitrophe GLIK. Il s'agit de la plus grande catastrophe désastreuse industrielle qui a causé la mort à 27 agents permanents et qui a fait plus de 170 blessés confirmés par le médecin légiste. C'est autour de ces grands axes de travail que les interventions doivent clarifier et faire évoluer les notions pour les traduire sur le terrain, a ajouté l'intervenant. Plusieurs axes de recherche seront débattus au symposium par des spécialistes marocains, algériens et français. Il s'agit des risques physico-chimiques, gestion des risques technologiques, santé, environnement et culture du risque. Le laboratoire (RITE) sciences des risques technologiques, industriels et environnement, coorganisateur du symposium, rappelle aux pouvoirs publics à la prise en compte des risques majeurs liés aux activités industrielles et technologiques. K. REGUIEG-YSSAAD