C'est aujourd'hui que s'ouvrent les travaux de deux journées d'étude sur la formation des traducteurs et des interprètes en Algérie, au palais de la culture Moufdi- Zakaria, et ce, pendant deux jours. Ces journées, organisées par le département d'interprétariat et de traduction de l'université d'Alger, offrent une opportunité d'ouvrir un débat approfondi sur le cursus des interprètes et des traducteurs, en tenant compte d'un nombre de paramètres nouveaux introduits dans le pays à la lumière des grandes mutations politiques, socioéconomiques et culturelles notamment. Pour cela, des professionnels, des universitaires et des chercheurs en langues étrangères appliquées débattront de l'expérience déjà acquise en matière de formation des interprètes en Algérie et de l'apport de la technologie aux langues étrangères appliquées, ainsi que les nouveaux outils d'aide à la translation. Des interprètes universitaires représentant des écoles anglosaxones et françaises y seront également au rendez-vous. Selon Mlle Merakchi Khadidja, maître- assistante au département d'interprétariat d'Alger et présidente du comité d'organisation, ces journées d'étude n'interviennent pas en fait pour remettre en cause tout ce qui a été fait jusque-là au niveau des instituts de formation d'interprètes, mais cette rencontre se veut, insiste-t-elle, un tremplin aux solutions susceptibles de former des traducteurs performants et employables sur le marché du travail. Au programme de ces journées d'étude figurent des conférences sur l'enseignement de la traduction et de l'interprétation en Algérie, le perfectionnement et renforcement linguistique et langue de spécialité ainsi que l'enseignement des cultures des langues concernées par la traduction et autres. Les organisateurs de ce séminaire tiennent à rendre hommage aux sponsors Sonatrach, Saidal, Air Algérie, Andru, Anep, Optima Traduction, qui ont, dit-on, contribué à la réussite de ces journées d'étude. H. H.