Le Chef du gouvernement a indiqué au cours de la rencontre des assureurs africains que le nombre de sociétés agréées en Algérie est passé de 6 en 1995 à 17 actuellement. Le marché national présente des opportunités de croissance susceptibles d'intéresser les investisseurs. Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a affirmé, hier, en marge de la 35e conférence de l'Organisation des assurances africaines qui a ouvert ses travaux au Palais des nations, que le marché algérien a besoin de nouveaux intervenants de qualité pouvant contribuer, notamment, à l'augmentation du nombre de points de vente et de produits d'assurance offerts. Dans une déclaration, M. Djoudi a indiqué que le marché algérien des assurances, qui connaît une forte croissance annuelle d'une moyenne de 15% en matière de chiffre d'affaires, dispose d'une importante marge d'évolution. L'argentier du pays a souligné que le marché algérien a besoin d'intervenants étrangers, particulièrement, de qualité pouvant apporter les améliorations nécessaires en matière d'offre de produits d'assurance et du nombre de points de vente. Le ministre des Finances a évoqué, dans ce cadre, l'introduction de plusieurs assureurs étrangers dans le marché local sans fournir des détails sur le nom ou l'origine de ces opérateurs. M. Karim Djoudi, exclut, du moins dans l'immédiat, le recours à la privatisation de sociétés d'assurances. Le Chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, pour sa part, a évoqué dans son allocution les résultats réalisés par le secteur, notamment en termes de sociétés agréées dont le nombre est passé de 6 en 1995 à 17 actuellement, et la croissance constante des activités du secteur, le marché des assurances ayant enregistré un chiffre d'affaires de l'ordre de 53 milliards de DA en 2007. Le Chef du gouvernement souligne que le secteur des assurances offre des opportunités d'investissement et de croissance susceptibles de répondre aux attentes des investisseurs. M. Belkhadem a indiqué que le secteur “recèle des opportunités d'investissement et de croissance susceptible de répondre aux attentes des investisseurs dans le domaine des assurances dont le rôle ne se limite plus à la couverture de tous les risques mais s'étale à la satisfaction des besoins de tous les secteurs, en s'adaptant aux progrès scientifiques et technologiques”. Cette conférence de trois jours, à laquelle prennent part quelque 400 participants représentant des compagnies africaines d'assurances et de réassurances, est placée sous le thème “Risques environnementaux et l'apport de la prévention”. “Un centre africain des risques sera mis en place prochainement dont la mission sera d'assurer la prévention des différents risques des catastrophes naturelles en Afrique”, a indiqué un membre du comité d'organisation de la 35e conférence de l'Organisation des assurances africaines (OAA), M. Moussa Diaou. L'institution du Centre africain des risques, a-t-il expliqué, constitue une des priorités de l'OAA pour mieux appréhender sur le plan des assurances les différents risques des catastrophes naturelles, notamment dans les pays les plus vulnérables du continent. Rien que pour l'année 2007, a-t-il précisé, pas moins de 18 pays africains ont été touchés par des catastrophes naturelles à différents degrés. Un Centre africain des risques sera mis en place prochainement dont la mission sera d'assurer la prévention des différents risques des catastrophes naturelles en Afrique, a indiqué un membre du comité d'organisation de la 35e conférence de l'Organisation des assurances africaines (OAA), M. Moussa Diaou. L'institution du Centre africain des risques, a-t-il expliqué, constitue une des priorités de l'OAA pour mieux appréhender sur le plan des assurances les différents risques des catastrophes naturelles, notamment dans les pays les plus vulnérables du continent. Rien que pour l'année 2007, a-t-il précisé, pas moins de 18 pays africains ont été touchés par des catastrophes naturelles à différents degrés. Pour créer ce nouvel organisme, l'Organisation des assurances africaines a fait appel au concours de l'Organisation des Nations unies pour le Commerce et le développement (Cnuced). R. E.