Le réseau algérien Nada pour la défense des droits de l'enfant a plaidé hier à Alger pour “l'accélération de l'installation d'un délégué de l'enfant” et “d'un haut conseil de l'enfant”. Le réseau a indiqué, à cet égard, que ce délégué “portera la voix de cette population auprès des pouvoirs publics”, alors que le haut conseil “sera l'organisme officiel et supérieur pour la mise en place des stratégies et plans nationaux, avec la contribution de tous les ministères concernés, organismes publics et la société civile”. Le réseau Nada a relevé, en outre, dans un communiqué, “l'urgence” de l'application de la stratégie nationale de lutte contre la violence envers les enfants mise en place par le ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine. Il a souligné que la mise en œuvre de cette stratégie doit constituer “une priorité” pour “répondre à un besoin urgent et nécessaire de prise en charge des enfants en difficultés”. Le réseau Nada, qui estime que cette stratégie nationale constitue “un renforcement de la protection des droits des enfants, relève qu'elle répond à un engagement de l'Algérie qui a ratifié des conventions internationales, à commencer par celle des Nations unies relative aux droits des enfants qu'elle a ratifiée en 1992”.