Le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a prononcé, hier, la relaxe pour deux personnes soupçonnées de financement des groupes terroristes de la région de Boumerdès. H. Bachir, la soixantaine bien entamée et père de sept enfants dont 5 filles, avait été approché le 13 octobre 2007 par un groupe terroriste dans son champ de vigne, au village de Ben Hamda, commune de Baghlia, qui lui avait exigé 5 millions de centimes que le paysan a payés de peur de nouvelles représailles. Et pour cause, ce n'est pas là la première fois que les terroristes exigent de lui de l'argent dès lors qu'en 2005 déjà, a-t-il affirmé devant le juge, des terroristes étaient venus lui extorquer de l'argent, mais devant son refus de répondre favorablement à leur demande, les terroristes ont brûlé tout le vignoble du malheureux fellah qui s'en était remis difficilement par la suite. Loin de voir la fin de ses déboires, le fellah avait été approché en 2006 par les terroristes et devant son refus, ces derniers avaient enlevé son fils qu'ils ne relâchèrent que plus tard. Par ailleurs, la relaxe a également été prononcée au profit de D. Kamel poursuivi pour les mêmes raisons. Le parquet a requis contre les deux individus, qui comparaissaient dans deux affaires, la peine de 10 ans de prison ferme. M. T.