L'Algérie a été reconduite en tant que membre du conseil des directeurs exécutifs de la Banque islamique de développement (BID) pour un nouveau mandat de trois ans, a indiqué hier le ministère des Finances dans un communiqué. Cette reconduction a eu lieu au cours de la 33e session du Conseil des gouverneurs du groupe de la BID qui se déroule depuis mardi à Djeddah, en Arabie Saoudite. Au titre des travaux de cette session, le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a mis en exergue, lors d'un discours prononcé pour l'occasion, “les réalisations de la BID et les défis qui sont imposés par l'environnement économique mondial actuel”. Il a également présenté certaines pistes de réflexion à même de renforcer les activités de la banque, notamment en matière d'intégration régionale, de coopération Sud-Sud, de développement du secteur privé ainsi que de la relance et du renforcement des interventions de la BID dans la diversification de ses produits financiers. En marge de cette 33e session, M. Djoudi a également pris part à la 3e réunion de la Société islamique de financement du commerce (Sifc), à la 8e réunion de la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID), et à la 15e réunion du Conseil des gouverneurs de la Société islamique d'assurance des investissements et des crédits à l'exportation (Siace). M. Djoudi a en outre présidé la 8e réunion du Haut Conseil des Fonds d'El-Aqsa et El-Qods, en sa qualité de président en exercice de ces deux Fonds, dont la création avait été décidée lors du sommet arabe en l'an 2000. À l'issue de cette réunion, l'Algérie a été reconduite à la présidence de ce conseil pour un nouveau mandat de deux ans. Basée à Djeddah, la BID a pour mission de favoriser le développement économique et le progrès social de ses 56 pays membres et des communautés musulmanes dans le monde.