C'est presque un rituel dans son discours : toutes les fois qu'elle fait une conférence de presse, Louisa Hanaoune tombe à bras-raccourci sur Abdelhamid Temmar, Monsieur privatisation. La première dame du parti des travailleurs a précisé que ses attaques n'ont rien de personnelles mais visent la démarche politique de l'homme à qui elle reproche de livrer le pays au Grand capital. Curieusement, Chakib Khelil, généralement logé à la même enseigne que Temmar est depuis quelque temps épargné par Louisa Hanoune. Il est vrai que la loi sur les hydrocarbures, première version, est passée à la trappe.