Il y avait foule hier à Ighram dans la localité d'Akbou où a été inhumé Saïd Hamimi, l'enfant terrible du football algérien. C'est une véritable marée humaine qui s'est déplacée au cimetière d'Ighram pour accompagner à sa dernière demeure cet ancien footballeur professionnel et international algérien. Saïd Hamimi est décédé, samedi dernier, à l'âge de 48 ans des suites d'une crise cardiaque. C'est sa femme qui l'a découvert allongé dans le salon sans vie dans son domicile à Romainville (Paris). Une foule impressionnante à la mesure de son immense talent et de ses qualités morales a accompagné le cortège funèbre, hier, à Ighram. Ses nombreux amis, ses ex-coéquipiers de l'équipe nationale, les dirigeants de la JSMB, de la JSK et d'autres clubs, les autorités locales ont tenu aussi à rendre un dernier hommage à cet enfant d'Ighram. L'ex-entraîneur des Verts Sandjak, dont Saïd Hamimi en est l'adjoint lors de la CAN-2000, était inconsolable et lâchera : “L'Algérie a perdu un grand homme.” Mustapha Dahleb n'a pas pu retenir ses larmes devant une foule venue des quatre coins du pays et de l'étranger. “Footballeur et éducateur, Saïd a été un exemple, et il aimait beaucoup son pays”, dira ému l'ex-stratège du PSG. Parmi les présents hier à Ighram, il y avait aussi Khalef Mahieddine, Aziz Derouaz, ex-ministre, Djamel Menad, Rachid Dali et plusieurs autres figures du football national. Saïd Hamimi, un nom qui restera gravé à jamais dans la mémoire des citoyens de toutes les localités, de ses amis, des nombreux sportifs et de l'Algérie entière. A. HAMMOUCHE