Un ex-garde communal et son fils ont comparu hier devant la cour de Sidi Bel-Abbès pour répondre des chefs d'inculpations retenus contre eux : adhésion et soutien à un groupe terroriste et non-dénonciation de crime. Ils ont été condamnés par la cour à un an de prison avec sursis pour le père et l'acquittement pour le fils. La deuxième affaire traitée hier est celle d'un terroriste, en état de fuite, qui a été condamné à la peine capitale par contumace. Il s'agit de Halfaoui Lahcène qui est en fuite. Les faits de cette affaire remonte au 11 décembre 2007 au soir (jour de l'Aïd El-Adha) à Mérine (60 km au sud du chef-lieu de wilaya), lorsque deux terroristes ont fait irruption au domicile du dénommé Ouaddah Mohamed, patriote qui a été assassiné par balle, et ce, devant des membres de sa famille. Dès lors, une enquête a été diligentée par les services de sécurité et qui s'est soldée le 19 décembre 2007 par l'arrestation de O. Dehri (possédant 2 logements : un à Mérine et le second à Aïn Djouher) et son fils O. Djelloul. Ainsi après perquisition du premier domicile sis à Mérine et occupé par le fils O. D., il a été découvert des munitions : 5 chargeurs, 49 balles de calibre 7,62 mm, des armes blanches et des tenues de combat de la garde communale. À la barre, l'ex-garde communal O. Dehri a reconnu la détention des munitions et des uniformes et a déclaré qu'il avait omis de les restituer à la garde communale après sa démission. Selon, les descriptions fournies par la fille du défunt Ouaddah Mohamed, un des terroristes ne serait autre que Halfaoui Lahcène, le beau-frère de O. Dehri qui avait frappé à la porte du domicile du défunt, se prétendant être son voisin et qu'il voulait lui présenter ses vœux à l'occasion de l'Aïd El-Adha. Quant au second terroriste, il n'a pu être identifié à ce jour. Une fois à l'intérieur de la maison, ils se dirigèrent vers le salon où la victime était allongée et l'assassinèrent. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis cinq années de prison ferme et 100 millions de centimes à l'encontre de O. Dehri, 10 années de prison ferme et 10 millions pour son fils O. Djelloul. A. BOUSMAHA