Divers projets, portant sur la réfection des trottoirs, l'aménagement des espaces verts et de jeux et de l'éclairage public, ainsi que la rénovation des réseaux d'évacuation des eaux usées et pluviales, vont être initiés à travers la commune de Bordj Bou-Arréridj. Des chantiers relatifs aux routes, au secteur de la formation professionnelle, à l'enseignement, à la santé, à la jeunesse et aux sports ont été, avec d'autres, inspectés ou inaugurés lors d'une tournée du wali qui n'a cessé, à l'occasion, de rappeler aux différents intervenants la place qu'occupe l'amélioration du cadre de vie du citoyen dans le programme du gouvernement. “Plus de 850 milliards de centimes sont alloués à l'embellissement de la ville”, a rappelé le wali. Il s'est dit “déçu par la démission de certains responsables locaux lors de la conduite des projets lancés”. Il est allé jusqu'à menacer les élus et les fonctionnaires du retrait des projets qui perdurent. Dans ses propos, le wali a fait part de son étonnement sur la “qualité et le reste à réaliser dans des projets lancés, et que les services concernés semblent conduire à une vitesse très réduite”. Notons que le wali s'est dit tout aussi “déçu par le peu d'empressement et du savoir-faire des entreprises chargées de l'aménagement des sites et visant à réhabiliter les jardins publics et les espaces verts”. Toutes ces opérations ont été programmées pour satisfaire les besoins exprimés par les citoyens eux-mêmes lors des visites précédentes effectuées par le wali dans cette commune. Au cours de cette tournée d'évaluation périodique dans cette circonscription, M. Kadid, accompagné des directeurs de l'exécutif, a pu vérifier de visu l'état d'exécution des projets lancés pour revitaliser le chef-lieu de la wilaya et améliorer les conditions de vie de la population. Le wali ne semblait pas satisfait de l'emplacement des locaux commerciaux de la cité des 300-Logements à proximité des établissements scolaires. À ce sujet, le chef de l'exécutif a ordonné aux responsables que ces locaux vont être attribués aux avocats, médecins, architectes, à tous les métiers qui ne vont pas nuire au bon voisinage avec les établissements scolaires. Il a marqué également son désappointement devant l'aménagement d'espaces verts et de jeux, qui se situent uniquement dans des cités aisées et jamais programmés dans des quartiers défavorisés. “C'est les promoteurs qui doivent finir leur travail d'embellissement des cités qu'ils ont construites. Nous allons prendre en charge les anciens quartiers comme Djebbès, Lagraphe, l'Abattoir, les Villages Nord et Sud”, dira le premier responsable de la wilaya. “Je veux voir les quartiers qui ont besoin d'une prise en charge réelle et non pas revoir toujours ces sites vernis”, n'a cessé de répéter le wali. Dans une virée à un de ces quartiers désenclavés du chef-lieu de wilaya, l'Abattoir — qui n'était pas dans le programme et que le wali a exigé d'inclure — le chef de l'exécutif, M. Kadid, n'a sans doute pas eu beaucoup de mal à jauger le désintérêt et le peu de réceptivité des citoyens à des engagements qui ne restent en réalité que propos ronflants sans plus. “Que doit-on faire avec un espace vert dans une cité archaïque ? Une cité à quelques mètres d'un dépôt de boissons alcoolisées qui menace la sécurité de tout le quartier de jour comme de nuit ?”, lancent les habitants. “Nous avons besoin de la sécurité, d'un centre de santé, d'une annexe de l'état civil, d'un bureau de poste et de rues praticables”, réclament les habitants au wali. Ce dernier a alloué 10 milliards de centimes en urgence pour ce quartier et des promesses de prise en charge de nombreuses préoccupations déjà prises en charge au titre des efforts d'envergure consentis par l'Etat, comme il le soulignera à plusieurs reprises, n'était pas sans être aussi porteur d'un grand message d'espoir. Des décisions radicales et courageuses qui ont tardé à venir mais qui interviennent aujourd'hui pour mettre du baume au cœur d'une population écrasée et soulager Bordj Bou-Arréridj de quelques-uns de ses maux les plus douloureux. D'autres quartiers attendent qu'une visite leur soit consacrée, comme le centre-ville, qui souffre d'asphyxie et espère lui aussi des projets salutaires, à l'image de la vieille ville dont les travaux de réhabilitation attendent le coup d'envoi. Divers projets, portant sur la réfection des trottoirs, l'aménagement des espaces verts et de jeux et de l'éclairage public, ainsi que la rénovation des réseaux d'évacuation des eaux usées et pluviales, vont être initiés à travers la commune de Bordj Bou-Arréridj. Cette sortie a été très appréciée par la population. Chabane Bouarissa