Le service de transport urbain demeure “insuffisant” dans la wilaya de Mila, selon un rapport présenté sur ce sujet devant l'Assemblé populaire de wilaya (APW), lors de sa dernière session ordinaire. Le document en question relève que sur les 32 communes que compte la wilaya, seules 7 disposent d'un service de transport urbain qui reste “d'ailleurs bien maigre”, est-il indiqué. Avec un total de 8 lignes, la ville de Mila et chef-lieu de wilaya, vient en tête de classement suivie de Chelghoum Laïd, 6 lignes, Tadjenant, 3 lignes, Télaghma et Ferdjioua, 2 lignes chacune et enfin Guérarem Gouga et oued El Athmania avec 1 ligne chacune. Les besoins en transport, nés de l'extension rapide des agglomérations urbaines de la wilaya de Mila, imposent pourtant d'étoffer ce service, à même d'améliorer la qualité de vie des habitants et créer des postes d'emploi. La mise en œuvre en 2007 du plan de wilaya de transport a apporté des améliorations notables en la matière pour 20 communes, mais 12 n'ont pas été touchées par les retombées de ce plan, a précisé le même rapport qui cite les communes de Zerara, Aïn El Beidha, Harièche et Benyahia Aberrrahmane, parmi les plus mal loties dans ce domaine. Outre la faible densité des lignes, leur taux d'exploitation n'est pas non plus des plus satisfaisants et est évalué à 74,34% dans la wilaya, dont 61,40% pour les lignes interwilayas, 82,75 intercommunales, 72,61% pour les lignes rurales et 80% pour les lignes urbaines. Malgré des acquis indéniables obtenus ces dernières années, le transport scolaire demeure également insuffisant de même que la wilaya enregistre annuellement de grandes tensions pour le transport des étudiants à destination des villes universitaires comme Constantine, Sétif ou Jijel. APS