La compagnie aérienne turque, qui a bouclé ses 75 ans d'existence en mai dernier, compte 24 clients étrangers qui se forment au sein de son académie sur plusieurs simulateurs de dernière génération. Virée au cœur même du centre de formation de la compagnie aérienne turque, Turkish Airlines, qui offre des formations de pilotage selon les standards de l'aviation civile internationale. Menderes Çakici, pilote et instructeur, nous fait découvrir la fierté de la compagnie qui compte 24 clients étrangers de plusieurs pays, à l'image de la Grande-Bretagne, de l'Afrique du Sud, de l'Inde et bien d'autres. Une formation reconnue de par le monde qu'il s'agisse de pilotage, de personnel cabine ou de technicien. De service en service, la découverte se révèle très stimulante, notamment à l'intérieur du simulateur disponible dans l'académie de Turkish Airlines au complexe Atatürk, l'aéroport international d'Istanbul, et dispose de trois blocs distincts avec une capacité d'accueil de 1 300 pilotes et 3 000 pour le personnel cabine. Tout est enseigné minutieusement intégrant les règles de sécurité et les mesures de sauvetage et de réels exercices. Simulateurs Airbus A320 et Boeing 737-800 La formation à l'académie, entre la pratique et la théorie, peut être complète ou partielle selon le désir du client (les documents d'instruction en langue anglaise). Autrement dit, les stagiaires peuvent ramener leurs appareils comme ils peuvent se former sur les simulateurs de Turkish Airlines. Les simulateurs disponibles flambant neufs peuvent être sur l'Airbus A320, le Boeing 737-400/800 et l'Avro Rj 70/100. Une nouvelle aile sera également achevée incessamment et devra abriter de nouveaux simulateurs, selon notre guide qui fut notre instructeur improvisé pendant une bonne demi-heure sur un simulateur de Airbus A320. La formation de pilotage pour des universitaires peut durer jusqu'à six mois en initiation, contre une année pour le personnel de cabine. P-DG de Turkish Airlines : bientôt de nouvelles décorations et de nouvelles acquisitions Il s'agit d'un projet de lifting pour la flotte de la compagnie turque qui s'investit de plus en plus avec l'intention d'acquérir d'ici peu de nouveaux appareils, notamment 19 appareils de type Boeing 737-800. La compagnie, qui a rejoint Star Alliance depuis avril 2008, dispose désormais d'un meilleur standing qui représente un atout majeur s'ajoutant au fait que la moyenne d'âge de la flotte turque n'est que de six ans. Une carte maîtresse à faire jouer pour figurer en bonne place parmi les compagnies les plus performantes et permet à Turkish de jouer dans la cour des grands en concurrençant ouvertement Iberia et KLM jusqu'à prétendre leur ravir la vedette en occupant la quatrième position européenne après Air France, British Airways et Lufthansa d'ici deux ans, comme annoncé par le directeur général de la compagnie. Celui-ci a évoqué, par ailleurs, que dans les prochaines années, l'aéroport d'Istanbul comptera un nouveau bâtiment et renforcera ainsi la capacité d'accueil des passagers qui, aujourd'hui, s'élève à 83 millions (chiffre 2007). La clientèle d'affaires (22%) reste une cible importante pour la compagnie, qui dit n'exclure aucune catégorie et applique un système de fidélisation, à plus forte raison que les moyen et long-courriers occupent une place primordiale en termes de chiffre d'affaires. En 2007, Turkish Airlines est devenue l'une des compagnies aériennes ayant le taux de croissance le plus rapide parmi les transporteurs aériens européens, en termes de capacité et de volume du trafic. Elle compte poursuivre son envol après un parcours de 75 ans, bouclé le 20 mai dernier, et elle met un point d'honneur à enregistrer un taux de retard des plus faibles que peut connaître une compagnie performante avec des prestations améliorées. Le marché algérien, pour le premier responsable de la compagnie turque, est important et prometteur, à plus forte raison que l'Algérie aujourd'hui est le premier partenaire économique de la Turquie en Afrique du Nord. 5 000 Turques résidents en Algérie, sans compter les nombreux passagers algériens qui se rendent pour affaires en Turquie ou en transit pour des continuations vers les pays du Golfe et d'Asie, et les nombreux touristes algériens pour lesquels la destination turquie se révèle attractive. N. S.