Pas moins de 31 nouvelles bibliothèques et autres salles de lecture vont être inaugurées à l'occasion de la célébration de la fête de l'Indépendance. Dotées de tous les équipements nécessaires en vue de favoriser la lecture et la consultation d'ouvrages dans des conditions adéquates, ces nouvelles structures constitueront désormais des espaces privilégiés pour toutes les personnes qui désirent accéder aux autres vecteurs du savoir et de la communication. Ainsi, les utilisateurs de ces lieux auront la latitude de naviguer à travers la toile ou à s'imprégner des techniques informatiques grâce à la disponibilité de micro-ordinateurs installés dans des salles prévues à cet effet. L'on annonce également qu'un lot de 50 000 exemplaires d'ouvrages, offert dans le cadre de l'événement “Alger, capitale de la culture arabe”, va achalander les rayonnages de ces nouvelles infrastructures qui recevront, à partir de cette semaine, les premiers usagers. Pour les responsables de la direction de la culture, la démarche consistant à construire des bibliothèques et des salles de lecture à travers l'ensemble des communes représente un enjeu important. Car, est-il souligné, elle vise à offrir aux différentes catégories de la population, dont les plus jeunes, la possibilité de trouver l'endroit où le livre et les nouvelles technologies de la communication leur seront facilement accessibles. Sur 55 bibliothèques et 15 salles de lecture, près de la moitié a été achevée et équipée pour être inaugurée à l'occasion des festivités du 5 Juillet. Par ailleurs, le secteur envisage de renforcer davantage l'éventail du fonds documentaire de ces structures, et ce, par l'acquisition de nouveaux titres embrassant les divers domaines de la science et de la connaissance. Cependant, la concrétisation de cette idée est subordonnée à l'inscription par l'administration d'une opération de son financement dans le cadre des programmes d'investissements publics. De la sorte, c'est le secteur de la culture qui va pouvoir élargir ses capacités qui ne comptaient avant ces dernières réalisations qu'une maison de la culture située au chef-lieu et une quinzaine de centres culturels disséminés à travers la wilaya, insuffisants eu égard aux nombreuses communes pendant longtemps dépourvues de ce genre d'infrastructures. Ce qui prouve, encore une fois, que la culture a de tout temps été le parent pauvre des politiques publiques auxquelles incombe aussi la mission d'impulser le secteur et de favoriser l'émergence de toutes les formes d'expression artistique encore enfouies dans les profondeurs d'une vaste région qui compte un grand nombre d'artistes, de comédiens, et de personnes éprises de culture. M. EL BEY