Les prix du pétrole sont remontés hier à l'ouverture du marché de New York poussés à la hausse par un regain de tension au Moyen-Orient avant la publication du rapport hebdomadaire sur les stocks américains de produits pétroliers. Le baril de “Light Sweet Crude” (livraison en août) valait 137,33 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), en hausse de 1,29 dollar sur son cours de clôture de la veille. Alors que l'Iran, 4e producteur mondial d'or noir, avait semblé être prêt à discuter de son programme nucléaire ces derniers jours, relâchant la pression sur les cours, les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime de Téhéran, ont effectué un test de lancement d'un missile capable d'atteindre Israël. Ce test a ravivé les craintes que l'Iran ne mette à exécution ses menaces de fermer le détroit d'Ormuz, par lequel transitent 17 millions de barils par jour (mbj), soit près de 40% du pétrole mondial, expliquent les analystes. Les regards des opérateurs se tournent à présent vers les Etats-Unis, dont les chiffres relatifs au niveau de leurs réserves pétrolières doivent être publié en milieu de journée. Pour la semaine achevée le 4 juillet, les analystes s'attendent à une nouvelle fonte des stocks de brut de 2,1 millions de barils, compensée par une progression de 700 000 barils pour l'essence et de 1,6 million de barils pour les distillats (qui comprennent le diesel et le fioul de chauffage).