Les prix du pétrole s'échangeaient en légère hausse hier à New York, dans l'attente de la publication de statistiques sur le niveau des stocks pétroliers aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d'énergie. Vers 13h05 GMT, le cours du baril de “Light Sweet Crude” pour livraison en août valait 141,15 dollars, en hausse de 18 cents par rapport à sa clôture mardi sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Dans le contexte actuel de craintes sur les approvisionnements, les investisseurs hésitaient à se décider avant le rapport hebdomadaire du Département américain à l'Energie sur l'état des réserves pétrolières lors de la semaine achevée le 27 juin, attendu à 14h35 GMT. Les stocks de brut devraient avoir baissé de 700 000 barils à 301,8 millions, tandis que ceux d'essence devraient s'être étoffés de 500 000 barils à 208,8 millions, selon les prévisions des analystes. L'évolution de la consommation énergétique des Américains devrait également être examinée, alors que les Etats-Unis entrent ce week-end dans la saison des grands déplacements estivaux en voiture. Dans son relevé hebdomadaire, l'émetteur de cartes de crédit Mastercard a annoncé mardi que la demande d'essence à la pompe avait diminué de 2,1% la semaine dernière, la dixième baisse consécutive en glissement annuel. Le cours du baril d'or noir est monté lundi à 143,67 dollars, un record absolu, à New York, les tensions croissantes entre Israël et l'Iran faisant planer des inquiétudes sur les approvisionnements dans le Golfe. Le ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari, a toutefois écarté toute interruption des exportations de brut iranien, en réponse à une attaque militaire d'Israël ou des Etats-Unis contre les sites nucléaires iraniens. “L'Iran a toujours été une source fiable d'approvisionnement pour le marché et l'Iran restera toujours un fournisseur”, a-t-il déclaré mercredi à Madrid lors du Congrès mondial du pétrole.