Une campagne de lutte contre l'insalubrité, la seconde en quelques mois, sera lancée dans les prochains jours par la commune d'Oran pour cibler l'ensemble des quartiers de la capitale de l'Ouest, apprend-on du vice-président de l'Assemblée populaire communale, chargé de l'hygiène et de l'assainissement. Cette opération s'inscrit dans le prolongement de celle engagée en mars dernier, qui a permis d'enlever plus de 2 000 tonnes de détritus à travers les 56 points noirs recensés dans la ville et sa périphérie, indique M. Kamel Brixi. Lancée sous le slogan “Oran, ville propre”, cette campagne sera initiée, comme la première, en collaboration avec les comités de quartiers “dont les plus dynamiques ont pleinement adhéré à l'initiative”, précise ce responsable. “Sa poursuite s'est imposée en raison de la multiplication des décharges sauvages, dont certaines sont localisées au pied même des immeubles d'habitation, à l'exemple de haï El-Makkari à partir de laquelle pas moins de 700 tonnes de détritus ont été dégagés”, explique M. Brixi. Faisant état de la “très forte dégradation” du cadre de vie induite, selon lui, par la prolifération de ces chancres urbains que sont les décharges sauvages dans la capitale de l'Ouest, le responsable de l'APC d'Oran déplore, par ailleurs, “la faiblesse de la flotte affectée au ramassage des ordures ménagères de la ville”. “Près du tiers de cette flotte est, soit en panne, soit en état de vétusté avancée”, indique-t-il, ajoutant que la ville d'Oran “a vu ces dernières années l'émergence de dizaines de nouveaux ensembles urbains, que les moyens mobilisés quotidiennement pour le ramassage des ordures ménagères n'arrivent pas couvrir”. APS