Les cours du pétrole ont ouvert la semaine en hausse de près de deux dollars hier matin, sous influence de facteurs géopolitiques et du mauvais temps dans le golfe du Mexique. À Londres, le baril de Brent pour livraison en septembre valait 131,90 dollars en milieu de journée, en hausse de 1,71 dollar par rapport à la clôture de vendredi soir. À la même heure, le baril de “Light Sweet Crude” pour livraison en août reprenait 1,62 dollar à 130,50 dollars sur le marché new-yorkais. Les prix du pétrole montent en partie à cause des craintes de mauvais temps, car la première tempête tropicale de l'année arrive dans l'Atlantique, selon un analyste pétrolier. Selon le service météorologique américain (NHC), la tempête tropicale Dolly se dirigeait hier matin de la péninsule du Yucatan (Mexique) en direction du golfe du Mexique, où se concentrent environ un quart des installations pétrolières américaines. Les prix du pétrole restaient, par ailleurs, soutenus par les tensions géopolitiques avec l'Iran, après que les discussions à Genève se sont achevées sans réelle percée. L'Iran a désormais deux semaines pour répondre à l'offre des représentants du Groupe des 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) d'un “gel pour gel”, prévoyant le maintien dans un premier temps de l'enrichissement d'uranium à son niveau actuel, tandis que les Six renonceraient à durcir les sanctions existantes.