Les abonnés récalcitrants de l'ADE, après avoir été mis en demeure, sont poursuivis en justice pour non-paiement de leurs redevances. Eu égard à sa nécessité puisque indispensable à toutes les tâches effectuées au quotidien, l'eau occupe la première loge des produits vitaux de large consommation, et, dans ce contexte, l'Algérienne des Eaux, l'entreprise chargée de la gestion de ce précieux liquide est très sollicitée. En effet, outre sa mission qui consiste à alimenter en eau potable les ménages, les infrastructures administratives et socio-éducatives, les chantiers relatifs à la réalisation des différents projets ainsi que les locaux à usage commercial, l'ADE est chargée de procéder à l'entretien des anciens réseaux en effectuant des réparations liées aux fuites, aux raccordements des nouveaux réseaux et de l'installation des compteurs. Si pour toutes ces opérations l'entreprise engage des dépenses afin de donner satisfaction à ses abonnés, elle éprouve par contre bien des difficultés à recouvrer les créances qui se sont accumulées jusqu'à atteindre 34 milliards de centimes au 30 juin de l'année en cours. Après les formalités d'usage sous forme de tentatives de régler le problème à l'amiable, la mise en demeure et les coupures, l'ADE s'est réservée le droit d'ester en justice 206 abonnés récalcitrants, 135 d'entre eux sont poursuivis pour non-paiement des factures qui leur ont été adressées et dont le montant total s'élève à 2 199 328,20 DA. 10 autres clients sont poursuivis en justice pour s'être acquittés de leurs consommations par des chèques alors que leurs comptes ne sont pas alimentés ou détenant des provisions insuffisantes. La valeur comptable de ces chèques est estimée à 62 241,84 DA. 44 abonnés se croyant plus malins n'ont pas hésité à effectuer des vols d'eau mais ont été pris en flagrant délit et traduits en justice. Outre les sommes facturées à 3 275 022 DA, ces personnes sont appelés à s'acquitter des amendes en guise de dommages et intérêts. Un seul mauvais payeur s'est avéré un cas social et ne pouvant régler ses redevances qui ont atteint 253 140,26 DA. Même bénéficiant de circonstances atténuantes, il est traduit en justice comme le stipule la réglementation en vigueur. A. B.