Face à l'épidémie de peste ovine qui sévit actuellement dans plusieurs provinces du Nord oriental du Maroc (El Hoceima, Fez, Nador et Oujda) où l'on signale plusieurs milliers de bêtes malades dont plus de 2000 mortes à ce jour, nous indique-t-on auprès de la direction de l'élevage du département de l'Agriculture de la wilaya de Tlemcen, le premier responsable de la wilaya a aussitôt dépêché au niveau de la bande frontalières une commission de techniciens de la direction de l'agriculture qui a été chargée de prendre contact avec les éleveurs de la région en vue de mettre en place un dispositif de veille et de contrôle sanitaire afin de se prémunir contre l'extension de la maladie qui sévit actuellement au Maroc. Plusieurs foyers de peste ovine ont été signalé à pas moins de 20 kilomètres du tracé frontalier, nous révèlent des sources généralement bien informées. Plusieurs mesures ont été prises par le premier responsable de la wilaya en cas de suspicion ou de confirmation de la maladie, nous fait-on savoir, dont notamment l'interdiction formelle d'entrée en territoire algérien des animaux en provenance du Maroc car il faut savoir, nous dit-on encore, que les principaux axes de pénétration de ce virus dans la région sont la contrebande de cheptel et les moyens de transport terrestres comme les bêtes de somme utilisées par les contrebandiers qui sont pointés du doigt comme principaux vecteurs de contamination. Il faut notamment savoir, en ce qui concerne cette maladie, mettent en garde des techniciens dépêchés sur les lieux, qu'il s'agit d'une maladie virale qui affecte en particulier les moutons et les chèvres, et qui se transmet par le contact étroit avec des bêtes infectées. Ces dernières, nous dit-on encore, sécrètent de grandes quantités de virus par le larmoiement, la salivre et les matières fécales. ALI MOUSSA JAMAL