Chaque été, les stomisés (malades ayant des abouchements d'intestin ou de l'urètre à la peau) revivent les mêmes problèmes : les quotas de poches (pour recueillir les selles ou l'urine) autorisés par la Caisse d'assurance s'avèrent très en deçà des véritables besoins quotidiens de ces malades. Cette catégorie de patients doit se contenter, en effet, selon les textes de la Cnas, de 50 poches par mois, alors qu'au regard des grandes chaleurs, il n'est pas rare que le malade soit contraint d'en utiliser jusqu'à 6 par jour. La situation est d'autant plus sensible que les stomisés sont obligés de rester chez eux et de supporter les mauvaises odeurs, les responsables de la Cnas refusent toujours de revoir ces quotas à la hausse. Pour rappel, ces quotas ont étés arrêtés sans prendre l'avis des véritables concernés. L'Algérie est un pays chaud, ces quotas s'avèrent insuffisants pour les malades du Nord, qu'en est-il alors des patients du Grand-Sud ? Par le passé, les malades avaient déjà dénoncé la mauvaise qualité des poches commercialisées en Algérie. Fait nouveau, il s'est avéré que certains laboratoires vendent en Algérie des supports de poches et des poches de mauvaise qualité, au même prix que ceux agréés par la Caisse d'assurance en France de qualité nettement supérieure.