Hier, le procureur de la République de Dréan dans la wilaya d'El Tarf, a entendu le fils aîné de Mme Béchani et a décidé de sa traduction devant les juges en citation directe. La veille (voir Liberté du 31 août 2008), l'inculpé a été entendu par les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra de Ben Mhidi. Il est accusé d'entrave à la mission d'un auxiliaire de justice qui s'est présenté devant le domicile qu'occupait sa mère à Ben Mhidi, pour exécuter une décision d'expulsion prononcée par la Cour suprême. D'autres personnes, complices de l'inculpé dans cette affaire, seront eux aussi jugés lors d' un procès qui se tiendra dans un mois. Rappelons que, finalement, la décision de justice en question a été exécutée, hier, par un huissier de justice en présence des forces de sécurité. Pour Mme Béchani, “il s'agit d'une injustice caractérisée pour la simple raison que le logement en litige n'est pas celui que j'occupe avec mes orphelins et un enfant adoptif du centre des enfants assistés, mais celui que j'ai occupé avant ma retraite et dont les clefs ont été remises à la directrice lors de mon départ.” Autrement dit, selon elle, “ il y a une erreur judiciaire que les chargés de l'exécution de l'expulsion ne veulent pas comprendre”. Tahar Boudjemaa