En dépit d'intenses préparatifs entrepris à divers niveaux, des programme tracés par les membres des commissions désignés pour la circonstance et une mobilisation rationnelle opérée, le mois de Ramadhan dans la wilaya de Mascara se caractérise par une absence criante des activités culturelles. En effet, le vide des animations a engendré l'oisiveté manifeste imposée aux citoyens, lesquels pour meubler leurs veillées n'ont d'autres perceptives que s'entasser à l'intérieur des cafés, des salons de thé et autres pizzerias pour s'adonner aux jeux de cartes ou dominos pour les jeunes et d'échanger les visites familiales pour les familles. Pourtant en matière d'infrastructures, la ville de Mascara occupe une place de choix avec une l'existence d'une maison de la culture, des salles de jeux, de loisirs et d'animations ainsi que de plusieurs centres culturels dotés du matériel et des équipements appropriés. Dans le même contexte, la capitale de l'Emir a enregistré la création de plusieurs groupes artistiques spécialisés dans le domaine du théâtre et la musique. Mais ces acteurs locaux ne sont sollicités que circonstantiellement d'où leur marginalisation et leur frustration. Ces acteurs piaffent d'impatience pour mettre en exergue leur talent pour peu qu'une attention particulière leur soit accordée et le mois de Ramadhan constitue une occasion idéale. Pourtant, ces artistes locaux donnent entière satisfaction à chacune de leurs productions hors de leurs bases puisqu'ils donnent des spectacles dans les wilayas limitrophes et c'est là où le bât blesse. A. B.