Réseau routier Une situation enviable Les usagers de la route, habitués à circuler à travers les différents réseaux routiers du territoire national, ne manquent pas d'évoquer en termes élogieux la situation enviable de celui dont dispose la wilaya de Mascara, et reconnu comme étant parmi les meilleurs de l'ouest sinon du pays. En effet, l'état des doubles voies d'accès au chef-lieu par les quatre portes, celles d'Oran, de Tiaret, de Saïda et d'Alger ne peut laisser indifférents ni les automobilistes ni les passagers car elles sont très larges et bien entretenues. Ce réseau constitue une source de satisfaction notamment pour les conducteurs qui ressentent de l'assurance au volant de leurs véhicules. Pourtant ce secteur est représenté dans le département de Mascara par 5 925 km de routes nationales, 670 km de chemins de wilaya et 1 411 km chemins communaux. Dans ce contexte, force est de reconnaître que la position de ce réseau est en nette avance sur ceux des wilayate limitrophes et la différence est constatée aux limites des frontières par le plus commun des voyageurs. Pour la gestion d'un tel patrimoine, la wilaya de Mascara par le biais de la direction des Travaux routiers a engagé plusieurs opérations dans le cadre de l'exécution du programme complémentaire de soutien à la croissance visant au renforcement et à la modernisation des chaussées. La réhabilitation du réseau routier a contribué largement à l'embellissement du panorama de la région puisque des virages dangereux ont été éliminés, de nouveaux ouvrages d'art réalisés et des échangeurs ainsi que des voies d'évitement de certaines localités ont été exécutés. Algérie Poste Absence de liquidités et de timbres fiscaux De mauvaises habitudes se sont installées au niveau de certaines agences postales de la wilaya comme l'absence de timbres fiscaux notamment ceux de 20 et 30 DA exigés par les tribunaux et les cours pour la délivrance des casiers judiciaires et des certificats de nationalité algérienne. Face à cette situation de fait les citoyens sont contraints d'effectuer des déplacements vers les agences postales relevant des wilayas limitrophes déboursant ainsi de fortes sommes afin d'acquérir ces fameux timbres de 20 et 30 DA. A cela s'ajoute la non disponibilité des liquidités dans les agences de certaines communes obligeant les usagers à se rendre dans les villes pour effectuer des retraits d'argent. Une autre anomalie mérite d'être signalée, celle qui a consisté au règlement de l'échéance du 15 août 2009 des pensions des ascendants et des descendants des chouhada avec des billets de 200 DA, surtout que les bénéficiaires sont des veuves âgées et malades et que les sommes constituent un important volume et un poids pour ces personnes, surtout celles non accompagnées, exposées aux risques multiples que sont les vols ou les pertes. Flambée des prix Bien avant le début du mois de Ramadhan, les commerçants ont décidé unilatéralement la hausse des prix des produits de première nécessité, des viandes ainsi que ceux des fruits et légumes. Ainsi, cette augmentation qui est passée du simple au double a touché presque tous les produits dont ont besoin les ménagères. Ces pratiques viennent s'ajouter à la hausse des prix du pain qui est passé de 7,50 DA à 8,50 DA la baguette au poids à la conformité douteuse. Ces augmentations durement ressenties par les consommateurs sont maintenues en dépit des contrôles effectués périodiquement par les agents pourtant mobilisés pour les circonstances. Dans certaines communes, les commerçants dans le but évident d'échapper aux contrôles ferment leurs boutiques dès que la nouvelle relative à la présence des agents dans la localité leur parvienne et ne reprennent leurs activités qu'une fois assurés de leur départ. A. Benmechta