Le projet de dédoublement de la RN1 est au centre de l'intérêt des autorités publiques, compte tenu de son rôle stratégique en matière de trafic routier pour toute la région et même au-delà, puisque celui-ci se prolonge jusqu'aux confins sud de plusieurs wilayas du pays. Au cours de la visite d'inspection et de travail qu'il a effectuée, jeudi dernier dans la wilaya de Médéa, Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, a pu se rendre compte de l'exécution des travaux portant sur la réalisation de plusieurs opérations relevant de son secteur. Le traitement d'un mur de soutènement et de stabilisation, situé sur le côté de la chaussée, à proximité de la localité d'El-Hamdania, a permis au ministre de constater l'état d'avancement du chantier dont les travaux sont quasiment achevés. Dans le cadre des grands projets, celui relatif au dédoublement qui bénéficie d'un financement centralisé sera étendu jusqu'à Boughzoul, à la limite sud du territoire de la wilaya, sachant que les appels d'offres pour sa réalisation ont déjà été lancés. Le ministre a inspecté les travaux de réalisation d'un tronçon d'une longueur de 18 km reliant la ville de Berrouaghia à l'agglomération de Seghouane. Le tronçon, qui est retenu dans le cadre du programme déconcentré, a atteint un taux appréciable estimé à 70%, permettant même aux automobilistes qui empruntent l'actuelle route de disposer de plus de visibilité. Connaissant un problème de congestion de la circulation, la ville de Ksar El-Boukhari, dont le pont construit sur l'oued Chélif traversant ses quartiers est devenu vétuste et exigu, ne sera plus confrontée à ce problème dès la mise en service du nouvel ouvrage d'art dont la réalisation a atteint un taux d'avancement de 95%. D'ailleurs, le ministre n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction à propos de l'effort de réalisation des projets de son secteur et recommandera l'intégration des techniques nouvelles pour les projets structurants pour garantir une plus grande sécurité des routes et une meilleure résistance aux conditions climatiques et à la pression du trafic. Pour cela, dira-t-il, il est nécessaire de faire associer le savoir de l'université par une participation de ses cadres et chercheurs aux opérations d'envergure. M. EL-BEY