Supposées reproduire des ressources fiscales complémentaires pour les phalanstères territoriaux, les bénéfices que procure le patrimoine de la wilaya de Médéa restent dérisoires. Supposées reproduire des ressources fiscales complémentaires pour les phalanstères territoriaux, les bénéfices que procure le patrimoine de la wilaya de Médéa restent dérisoires. Et c'est le budget qui se voit ainsi privé d'apports financiers indispensables pour faire marcher la motrice du développement. Or, aujourd'hui, le constat est unanime, les biens appartenant à la wilaya sont presque inexistants. Le peu qui fonctionne est dans un état déplorable, de l'avis même de ces gestionnaires de ces biens. L'explication plausible qui se dégage résume cette situation dans des facteurs essentiels : la gestion aléatoire de ce patrimoine très réduit durant la décennie noire et le retard dans la reconstruction des biens en régression constante suite à la dissolution de dizaines d'entreprises locales, la destruction d'une autre partie par des actes terroristes et faute d'un renouvellement du parc immobilier, soit à travers des acquisitions, soit par des nouvelles constructions à verser au patrimoine. Faute donc de perspectives à court terme, l'effort de gestion est centré sur deux infrastructures, d'une tour d'affaires composée de 222 bureaux et un hôtel M'sallah de Médéa, en attendant la réouverture des deux hôtels Mongorno de Berrouaghia et Marhaba de Ksar-El-Boukhari d'où une enveloppe de 17 milliards de centimes a été dégagée lors de la troisième session 2010 de l'APW pour l'agencement et l'aménagement de ses deux structures. Hamid Sahnoun