La nécessaire accélération de la mise en œuvre des mesures de protection et de valorisation de l'arganier a été soulignée samedi à Tindouf au cours d'un séminaire national sur la préservation et la valorisation de cette espèce végétale. La nécessaire accélération de la mise en œuvre des mesures de protection et de valorisation de l'arganier a été soulignée samedi à Tindouf au cours d'un séminaire national sur la préservation et la valorisation de cette espèce végétale. Ce séminaire permet aux représentants d'institutions universitaires du pays, dont ceux issus de l'Institut national des forêts et des secteurs de l'environnement et de l'agriculture, de faire un état des lieux sur la situation de l'Argania Spinosa, arbre endémique de l'Algérie et du Maroc, et de débattre des moyens de sa préservation. En Algérie, l'aire de répartition géographique de l'arganier couvre «un territoire relativement important dans le nord-ouest de la wilaya de Tindouf où cette espèce constitue la deuxième essence forestière après l'acacia», indiquent les organisateurs. L'arganeraie régresse en termes de superficie et surtout de densité. «Il y a lieu de prendre des mesures urgentes pour sa préservation, sa valorisation et son classement en aire protégée dans le cadre de la loi du 17 février 2011 relative aux aires protégées dans le cadre du développement durable», estiment-ils. Agence