Hosni Moubarak est en détention dans un hôpital de Charm-el-Cheikh. Et ses deux fils Alaa et Gamal sont arrivés au Caire où ils vont être incarcérés à la prison de Tora. Les trois hommes sont aux mains de la justice qui enquête sur la violente répression des manifestations de janvier et février derniers qui ont fait plus de 400 morts. La pression populaire était montée ces derniers temps pour que le clan Moubarak soit jugé. Hosni Moubarak est en détention dans un hôpital de Charm-el-Cheikh. Et ses deux fils Alaa et Gamal sont arrivés au Caire où ils vont être incarcérés à la prison de Tora. Les trois hommes sont aux mains de la justice qui enquête sur la violente répression des manifestations de janvier et février derniers qui ont fait plus de 400 morts. La pression populaire était montée ces derniers temps pour que le clan Moubarak soit jugé. Les deux fils de l'ancien président Moubarak ont été transférés, sous escorte policière, de Charm-el-Cheikh au Caire pour y être interrogés par le parquet général sur les accusations d'incitation de la police à tirer sur les manifestants pacifiques. Plus de quatre cents personnes ont été tuées durant les manifestations de la révolution égyptienne. Les deux fils de l'ancien raïs seront aussi interrogés par le parquet financier pour corruption, abus de pouvoir et détournement de fonds. De son côté, l'ancien président Hosni Moubarak est toujours à l'hôpital de Charm-el-Cheikh où il est sous le coup d'une détention provisoire de quinze jours. Hosni Moubarak, âgé de 83 ans, devrait si ses conditions le permettent, être transféré vers un hôpital militaire sécurisé situé à une cinquantaine de kilomètres à l'est du Caire. Il continuera à être interrogé par le parquet pour les mêmes accusations que ses fils. La nouvelle de la mise en détention provisoire de celui qui a régné trente ans sur l'Egypte a été bien accueillie par la majorité des Egyptiens. Les internautes de Facebook, Twitter et autres sites sociaux sont tout simplement enchantés. Mais certains restent méfiants. Ils veulent voir l'ancien président dans la cage des accusés pour y croire. C. M.