Notre football est une boite à surprises. Il ne s'agit pas là de surprises sur le terrain mais dans les coulisses. C'est notoirement connu qu'à chaque fin de saison, la «chkara» fait son apparition. Elle est même érigée en un mode d'emploi inévitable et incontournable. Notre football est une boite à surprises. Il ne s'agit pas là de surprises sur le terrain mais dans les coulisses. C'est notoirement connu qu'à chaque fin de saison, la «chkara» fait son apparition. Elle est même érigée en un mode d'emploi inévitable et incontournable. Un secret de polichinelle puisque le commun des Algériens sait de quoi il est question dans cette espace. Pas une seule saison ne passe sans que cette «chkara» ne fausse les championnats de différents paliers. Jusque-là, il n'y a rien à redire ni à contester mais de là à ce que des dirigeants de certaines équipes de la Régionale montent au créneau pour dénoncer la malhonnêteté des arbitres en cette fin de saison, avouez que la couleuvre est trop grosse pour être avalée. Ils auraient vraiment dû se taire et laisser faire la «chkara». Pourquoi ? Tout simplement parce que ce sont ces mêmes dirigeants qui, d'une façon ou d'une autre, ont instauré cette pratique qui mine les fondements de notre football. C'est comme le loup, il dévore l'agneau et il pleure avec le berger comme le dit si bien cet adage bien de chez-nous. Ils soudoient les arbitres puis ils pointent un doigt accusateur en leur direction. Malheureusement pour eux, tout le monde est au courant de leurs magouilles que ce soit pour sauver leur équipe de la relégation ou bien pour accéder. Coupables et en même temps victimes quand rien ne va plus. C'est la triste réalité pour de là à porter le chapeau aux arbitres, le pas est franchi. Ces derniers, boucs émissaires, ont bon dos mais en réalité, ce sont ces indélicats dirigeants qui faussent le cours des différents championnats pour être dans la bonne grâce des supporters ou bien à dessins inavoués. Ils peuvent indéfiniment accuser les arbitres mais ils ne pourront jamais tromper l'opinion publique qui sait de quoi ils retournent. Si la «chkara» parle, ils se tairont à tout jamais. Assem Madjid