Les habitants du douar El-Hezazetta et Ouled Alla, des localités dépendant de la daïra de Tighennif, sont dans tous leurs états en raison de l'incapacité des responsables concernés à honorer leurs engagements envers cette frange de la population. Les habitants du douar El-Hezazetta et Ouled Alla, des localités dépendant de la daïra de Tighennif, sont dans tous leurs états en raison de l'incapacité des responsables concernés à honorer leurs engagements envers cette frange de la population. C'est à cette démarche que les populations des deux douars, dans une lettre ouverte adressée aux responsables concernés par ce problème qui perdure, dont une copie nous a été remise, dûment émargée par une quarantaine de citadins, exhortent ces derniers à dégager des actions prioritaires mobilisatrices pour un véritable désenclavement. Dans ce qui suit, on va d'abord présenter la situation déplorable des deux douars, à l'instar des autres contrées de cette région profonde du territoire de la wilaya, d'où l'absence notable des commodités nécessaires, ce qui freine la stabilisation de ces populations. Cette tendance à l'abandon subsiste toujours, c'est qu'aujourd'hui ces populations n'acceptent plus de se contenter de la vie modeste du milieu rural, où la recherche d'une vie meilleure et confortable a poussé bon nombre de personnes à partir vers les villes ou des horizons lointains. Le phénomène d'exode rural a l'image de toute la société algérienne, qui frappe de plein fouet la wilaya de Mascara, avec toutes les conséquences inhérentes, est aussi, présent d'une manière générale. En effet, les carences de l'emploi, jumelé à des infrastructures de base, d'ailleurs, les plus élémentaires, sont peu ou prou insuffisantes ou carrément inexistantes, encouragent les natifs, spécialement les jeunes, à fuir ou plutôt à abandonner le douar. Les autorités locales persistent dans leur mutisme depuis un certain temps et refusent catégoriquement de remédier à la situation, à l'exemple d'une ouverture d'un chemin vicinale long de 3,5 km, et ce, pour échapper à un enclavement de trop, qui étrangle toute activité de circulation. L'altération des terrains en question désavantage les dessertes en circulation, surtout durant la saison des pluies, ou l'impraticabilité de cette route, inaccessible est durement ressentie par la population, notamment les écoliers qui pataugent dans la gadoue dans la saison des pluies. La difficulté d'accès à leurs habitations nécessite une juste prise de conscience de la part de ceux qui sont censés administrer la vie publique convenablement. Pour illustrer cette communauté rurale, qui en dit long, sans apport institutionnelle, à l'exemple d'une petite annexe de santé, dont cette communauté réclame et tente de redresser la situation d'une manière pacifique à des responsables locaux superbement aphones, autistes dont le seul art demeure de casser la croûte. Absence d'un centre de santé, d'ambulance, de transport scolaire, d'un chemin vicinale, les habitants des douars d'El –Hezzazeta et de Ouled Aalla peuvent-ils encore se suffire des promesses socio-économiques en l'air ? Il est primordial afin de désenclaver ces deux douars, de procéder ou plutôt d'assurer un passage permanent pour arriver à faire sortir cette population décemment de ces bourbiers. Manseur Si Mohamed