Dans le cadre du programme commun entre le gouvernement algérien et les Nations unies pour l'autonomisation des femmes et l'égalité des genres, un atelier de réflexion sur la Budgétisation sensible au genre (BSG), a été organisé, hier, par le ministère délégué chargé de la Condition féminine à l'institut de formation professionnelle Kaci Taher. Dans le cadre du programme commun entre le gouvernement algérien et les Nations unies pour l'autonomisation des femmes et l'égalité des genres, un atelier de réflexion sur la Budgétisation sensible au genre (BSG), a été organisé, hier, par le ministère délégué chargé de la Condition féminine à l'institut de formation professionnelle Kaci Taher. Des représentants de différents secteurs ministériels concernés, tels que l'industrie, la santé et l'intérieur, des spécialistes en économie et sociologues, la coopération espagnole ainsi que ONU Femmes, l'une des entités des NU, représentée par Mme Mrinalini Burn, la conseillère régionale du programme BSG pour l'Afrique du Nord, ont été conviés à cet atelier qui abordera entre autres les expériences internationales en matière d'efficacité et d'alignement des dépenses publiques sur les politiques publiques. «Il a été conçu pour accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du Programme national des réformes structurelles en réponse aux défis de son développement durable, il a pour but d'appuyer les efforts nationaux pour l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes, avec un accent particulier sur l'accès amélioré à l'emploi», déclare Mme H. Houacine, chef du cabinet du ministère précité. Et elle rajoute : «Le budget alloué à ce programme qui s'étalera sur une période de trois années 2010-2013 est de 3 644 740 dollars, financé par la coopération espagnole». Mme Houacine a rappelé, à l'assistance, les objectifs et les résultats du programme en commun. Les principaux objectifs sont : «l'appui des efforts nationaux pour l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes, la mise en œuvre des politiques qui prennent en considération cette égalité et cette autonomisation et l'amélioration de l'accès des femmes à l'emploi». Mise à part la réalisation des objectifs précités, l'un des principaux résultats attendus de ce programme «est de permettre aux organisations de la société civile et aux médias de jouer un rôle plus efficace dans leur dialogue sur les politiques et développer la capacité à faire prévaloir des points de vue équilibrés qui intègrent la dimension genre dans le processus participatif». Mme Burn, quant à elle, a insisté sur le fait d'avoir un atelier interactif, chose qui amènera l'intervention des spécialistes présents et donnera un dialogue plus riche et intéressant. Elle s'est demandée : «comment intégrer l'approche du genre dans l'articulation entre les trois pôles qui sont : le service public, la politique publique et le budget public». Kahina Bencheikh El Hocine (*) Ce programme commun pour l'égalité entre les genres et l'autonomisation des femmes 2009-2011, concerne sept agences du système des Nations unies (SNU), le PNUD, l'UNFPA, le BIT, ONU Femmes (ex-UNIFEM), l'ONUDI, l'UNICEF et l'ONUSIDA et plusieurs ministères : le ministère délégué chargé de la Condition féminine (MCFCF) ; les ministères du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale ; des Finances ; de l'Enseignement et de la Formation professionnels ; de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ; de l'Agriculture et du Développement rural ; de l'Industrie, de la Promotion de l'investissement et de la PME, de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, du Tourisme, de l'Artisanat et du ministère de la Prospective et des Statistiques et de l'Office national des statistiques.